Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Le Procureur de Bossangoa déplore la lenteur dans la reprise des activités judiciaires
Publié le samedi 26 septembre 2015  |  RJDH-Centrafrique
Comment




Dans un entretien avec le RJDH, Mathurin Gonidane, Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Bossangoa, a déploré la lenteur dans les activités judiciaires et pénitentielles. Les présumés auteurs des diverses infractions sont détenus à la gendarmerie de la ville de Bossangoa.

Mathurin Gonidane, déplore la lenteur dans la reprise des activités judiciaires et l’emprunt des matériels effectués par le tribunal afin de redémarrer les activités.

« Il y’a plusieurs bâtiments qui abritent des institutions judiciaires ici. Tout d’abord le palais de justice, la maison des droits, les résidences du personnel de tribunal et les bâtiments pénitentiels. Ces édifices publics ont été détruits pendant les événements de 2013 », a-t-il expliqué.

Dans ses conditions, il a souligné qu’ils sont obligés d’emprunter quelques accessoires de la préfecture afin de redémarrer le service. « Cette manière ne découle pas de l’éthique des instances juridiques. Nous devons travailler dans une totale indépendance », a fait savoir Mathurin Gonidane.

En ce qui concerne l’effectif du personnel, le procureur a souligné que la majorité des agents du tribunal est encore à Bangui, pour des raisons qu’il ne maîtrise pas. « Nous ne sommes que deux à regagner le poste. Le secrétaire et moi. La réhabilitation des résidences est d’une nécessité capital. Le loyer coute cher au centre d’accueil catholique », a-t-il déploré.

Il a fait savoir que les présumés coupables des délits sont gardés à la gendarmerie. « La collaboration avec la gendarmerie continue. Les présumés sont détenus au niveau de cette institution, qui tient lieu à la fois des chambres de détention », a-t-il ajouté.

Mathurin Gonidane a indiqué que les audiences ne sont pas tenues. « Nous attendons la réhabilitation des bâtiments afin que toute la machine judiciaire soit mise en route dans sa totalité», a-t-il renchéri.

Le manque du personnel, des matériels et la lenteur dans la réhabilitation des bâtiments, freinent la reprise effective des activités juridiques au tribunal de grande instance de Bossangoa.
Commentaires


Comment