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Jean Pierre Bemba comparaitra devant la CPI dès mardi prochain pour « atteintes à l’administration de la justice »
Publié le samedi 26 septembre 2015  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Cour penal international (CPI)
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Le président du Mouvement de Libération du Congo (MLC) comparaitra à partir du 29 septembre prochain devant la Cour Pénale Internationale (CPI). Avec quatre autres accusés, des témoins et avocats du congolais, J.P Bemba se défendra contre les accusations d’atteinte à l’administration de la justice. Un procès qui s’ouvre alors que le verdict du premier procès concernant les crimes commis en Centrafrique est toujours attendu.


Cela est ressorti de l’interview accordée ce jour par Gervais Opportun Bodagay, Chargé de Communication de la CPI à Bangui, au RJDH. Il a par ailleurs souligné que les enquêteurs de la CPI multiplient les descentes à Bangui dans le cadre des derniers crimes commis soit par les ex-Séléka soit les Anti-Balaka.

« Le 29 septembre prochain, il y aura l’ouverture du procès J.P Bemba pour atteintes à l’administration judiciaire de la CPI. J.P Bemba sera avec Aimé Kilolo Musamba, qui était son avocat principal, Jean Jacques Mangenda qui était le chargé de dossier de Bemba pendant le procès 1, Fidèle Babala Wandou, député de MLC et Narcisse Arido de nationalité centrafricaine. Ce procès est aussi appelé article 70 parce qu’il est greffé sur le premier procès », a indiqué Bodagay.

Le principal chef d’accusation de JP Bemba et les autres est les atteintes portées à la manifestation de la vérité lors de son procès concernant des crimes commis par les miliciens du MLC en Centrafrique. Le chargé de communication a défini ce chef d’accusation en disant que « Cela voudrait dire que pendant le procès Bemba, il y a eu présentation des documents qui étaient supposés faux ou des documents qui étaient falsifiés, il y a également eu présentation des témoignages qui étaient faux et des témoignages monnayés ».

Les cinq accusés encourent une peine «maximum de cinq années d’emprisonnement ».

Dans ce même entretien, l’après visite de Fatou Bensouda a été également évoqué. Loin de penser à une apathie de la CPI ou encore au délaissement de la situation des crimes en République Centrafricaine, le bureau de la CPI en Centrafrique a rassuré, « je vous le dit, il y a chaque semaine, des enquêteurs de la CPI qui arrivent à Bangui pour investiguer sur les crimes graves qui ont été commis à Bangui concernant la deuxième situation en République Centrafricaine. Il s’agit des crimes qui ont été commis soit par des ex-séléka soit par des Anti-Balaka et les enquêtes se poursuivent en ce moment ».
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