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La classe politique centrafricaine condamne les violences à Bangui
Publié le mardi 29 septembre 2015  |  RJDH-Centrafrique
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© AFP par EDOUARD DROPSY
Des violences à Bangui à la suite du meurtre d’un jeune taxi moto musulman
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Les violences qui ont secoué la ville de Bangui ont été condamnées par la quasi-totalité de la classe politique centrafricaine. Plusieurs politiques ont proposé leur recette face à cette nouvelle flambée de violence.

Gaston Mandata Ngeurekata, président du Parti président du parti la Reconnaissance centrafricaine et candidat déclaré à la prochaine présidentielle, a dans une interview accordée depuis les Etats Unies au RJDH, parle de violences aveugles qui, selon lui sont favorisées par « l’immobilisme légendaire des autorités de la Transition qui ne savent rien faire et surtout la faiblesse débonnaire des forces multinationales de la Minusca ».

Le professeur Gaston Mandata Nguerekata dit condamner cette flambée de violence et appelle la cheffe de l’Etat à écourter sa visite aux Etats Unis afin de revenir en Centrafrique. Pour le président du PARC, la solution est le retour des FACA.

« La solution dans le cafouillage actuel en Centrafrique, c’est le retour immédiat et sans condition de nos forces de défense et de sécurité. Ce sont nos FACA qui rétabliront l’ordre. Nous avons vu les forces internationales à l’œuvre pendant plus de deux années aujourd’hui. Mais pour quels résultats ».

Pour Eddy Symphorien Kparékouti, président du Parti de l’Unité et de la Reconstruction (PUR), dont le siège a été saccagé lors de ces évènements par des hommes armés, ces violences n’ont aucune signification. Ce leader politique fait remarquer que cette flambée de violence dans la capitale est la preuve que les ennemis de la paix qui continuent d’avoir une marge de manœuvre qui leur permet d’agir.

Le président du PUR appelle a, aussi appelé dans un communiqué de presse, au retour immédiat des FACA. « Avec ou sans appui extérieur, les forces de défense centrafricains doivent reprendre service et s’impliquer dans la sécurisation du pays », a-t-il dit.

Martin Ziguelé, président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) dit regretter cette violence et appelle les autorités de la transition et les forces internationales à mettre fin à ce qu’il appelle escalade de la violence. Le président du MLPC a appelé à l’ouverture immédiate d’une enquête sur ce qui s’est passé afin que les auteurs répondent de leurs actes.

Jean Serge Bokassa appelle à la démission immédiate des autorités de la transition et au départ de la Minusca qui, selon lui n’ont pas su assumer leur rôle fondamental qui est de protéger la population civile.

Au nombre des leaders politiques qui ont condamné ce regain de violence, nous avons le président du PGD Jean Michel Madanba, Charles Armel Doubane et Joseph Bendouga du MDREC.
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