Flambée des prix sur certains marchés de Bangui

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Publié le jeudi 1 octobre 2015 | RJDH-Centrafrique

© Autre presse par DR
Marché Sambo au km5

Au cinquième jour de troubles dans la capitale, les conséquences commencent à se faire sentir sur certains marchés de la ville. Une mesure de sucre qui se vendait à 250 francs se négocie désormais à 400 francs CFA. Fluctuation également pour les légumes qui connaissent une hausse de 100%, passant de 50 à 100 francs CFA. A cela s’ajoute la rareté des produits. La population s’inquiète face à cette montée des prix.

« Depuis le début de ces évènements, les marchés de notre secteur fonctionnent normalement, les magasins et les poissonneries sont ouverts. Les habitants des quartiers environnants viennent s’approvisionner ici », explique Deborah Yanghas, habitante du quartier Pétévo dans le 6ème arrondissement de Bangui.

Même réaction du coté de quartier Combattant dans le 8ème arrondissement ou notre reporter Carole Bycekoan a souligné l’augmentation du prix des légumes et l’occupation de la grande route par les vendeuses. Elle a mentionné aussi la non ouverture des magasins.

La hausse de prix varie d’un marché à un autre. Sur le marché de Boy-rabe dans le 4ème arrondissement, les activités fonctionnement, tous les commerces sont ouverts. Cependant la quantité des denrées est revue en baisse, à l’exemple de la viande de bœuf, l’huile, la farine.

Au marché de Sica 1, dans le 2ème arrondissement, les prix de certaines denrées alimentaires sont aussi en hausse. La cuvette de manioc qui se vendait à 2000 FCFA coûte 3500 FCFA. Une mesure de chenilles qui s’achète à 5000 coûte maintenant 7000 FCFA.

Au marché KM5 dans le 3ème arrondissement, Babikir Ousmane a souligné une timide reprise des activités mais il a noté la rareté des légumes.

Les évènements survenus ces derniers jours à Bangui ont fragilisé les activités économiques dans la majorité des quartiers de la ville.