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La république centrafricaine est une véritable poudrière
Publié le samedi 3 octobre 2015  |  Centrafrique Libre
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© Autre presse par DR
Une vingtaine de casques bleus rapatriés pour mauvais traitement sur des personnes arrêtées
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La RCA est devenue actuellement une véritable poudrière en dépit de la présence de 10 000 Casques bleus et des soldats de la mission militaire française Sangaris. Cette incapacité des troupes internationales à rétablir l’ordre ne serait-ce que sur les principales routes et la capitale laisse présager d’importantes difficultés pour sécuriser le processus électoral. Le processus de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) a été remise à l’après-élection. En effet, les Nations unies ont proposé le pré-DDR : le cantonnement en vue d’un désarmement ce qui ne rassure pas les seigneurs de guerre. La communauté internationale et en particulier la France en tête privilégient leur stratégie de sortie de la crise centrafricaine avec des élections de façade au lieu d’une véritable stratégie de résolution du conflit.

Cette élection truquée d’avance pour qu’un socialiste comme François HOLLAND, l’ancien premier ministre Martin Ziguele vomit par la population à 80% soit imposé au peuple centrafricain. Ce qui m’amène à faire les propositions suivantes :

1. Le désarmement immédiat des milices et la sécurisation du pays Pour une meilleure stabilisation de la Centrafrique, les élections devraient être repoussées à 2016 et la communauté internationale doit aider la population centrafricaine à appliquer la politique de désarmement en collaboration avec les Forces Armées Centrafricaine(FACA). Ce qui réduirait considérablement l’insécurité qui profite aux différents groupes armés et milices et d’éviter d’éventuelles contestations post électorales.

2. La réconciliation nationale, Par ailleurs, j’estime qu’il est plus sage aux instances onusienne de reconnaitre leur limites dans la crise centrafricaine a moins par mauvaise foi et animée d’une méchanceté envers ce peuple meurtri. Paradoxe et ironie du siècle, les soldats de Sangaris et de la Minusca ne veulent pas appliquer toutes les résolutions votées par les nations unies mais plutôt des scandales d’abus sexuels envers les enfants et les femmes vulnérables qu’ils sont censé protéger.

Djamboli Silvère Sylvanus Expert Consultant en Gestion de Programme Spécialiste en protection de l’enfant
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