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Centrafrique: Stephen O’Brien inquiet de la violence et du pillage de locaux humanitaires
Publié le dimanche 4 octobre 2015  |  Xinhua
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NEW YORK (Nations Unies), (Xinhua) -- Le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires, Stephen O'Brien, s'est déclaré vendredi très inquiet de la récente escalade de la violence en République centrafricaine et du pillage de locaux d'organisations humanitaires.

"La violence actuelle par des groupes armés empêche les organisations humanitaires d'atteindre plus de 42.000 femmes, hommes et enfants qui ont fui leurs domiciles au cours des derniers jours dans la capitale Bangui. Ces personnes vivent sans le minimum pour vivre parce que la plupart des ONG humanitaires et des agences de l'ONU ne peuvent pas les atteindre", a déclaré M. O'Brien dans un communiqué de presse.

Mercredi, les locaux d'ONG nationales et internationales et ceux d'une agence humanitaire internationale ont été pillés. Certains membres du personnel humanitaire ont été obligés de déménager pour leur propre sécurité. "Comme par le passé, les organisations humanitaires sont déterminées à rester pour faire leur travail auprès de la population de la République centrafricaine", a affirmé le chef de l'humanitaire de l'ONU.

En dehors de Bangui, la situation se détériore également, alors que des groupes armés sèment la panique parmi la population. Dans tout le pays, plus de 412.000 personnes ont fui leurs maisons. Environ 2,7 millions de personnes, plus de la moitié de la population, dépendent de l'aide humanitaire pour survivre.

"Cette récente flambée de violence est un énorme revers pour la République centrafricaine et pour la communauté internationale", a estimé M. O'Brien. "Les personnes qui ont fui pour sauver leur vie ont besoin de nourriture, d'eau, d'abris d'urgence et de soins de santé".

Le secrétaire général adjoint a demandé à tous ceux qui sont impliqués de mettre fin à la violence et de permettre la reprise immédiate de l'aide humanitaire. "Entraver délibérément l'accès aux personnes dans le besoin est une violation du droit international", a-t-il déclaré.
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