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Le parti usd-comodes analyse de l’échec de la transition de djotodjia à Samba Panza
Publié le lundi 5 octobre 2015  |  Centrafrique Libre
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Voici la charte comme document stratégique de bord:

- Restaurer la paix et la sécurité des personnes et des biens ;

- Veiller à la protection des populations civiles à travers tout le territoire de la République Centrafricaine ;

- Assister les personnes déplacées et favoriser leur retour et leur réinstallation ;

- Veiller au respect strict des droits de l’Homme, du pluralisme et des libertés des citoyens ;

- Préparer et organiser un référendum constitutionnel ainsi que les élections présidentielles et législatives libres, démocratiques, transparentes et régulières ;

- Réorganiser le secteur de la défense et de la sécurité ;

- Réorganiser l’Administration territoriale ;

- Poursuivre la réforme du système judiciaire ;

- Poursuivre le processus de Démobilisation-Désarmement-Réinsertion et Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) avec le soutien de la communauté internationale ;

- Engager des réformes économiques et sociales.

Dix (10) missions à réaliser dans un délai de18 mois et en face il n’est fait aucune motion de moyens. A ce niveau, la mission était déjà difficile à remplir et la transition s’est lancée dans le vide.

2°- Les membres de gouvernement, pour la plupart d’entre eux sont à leur premier emploi et directement au poste de ministre. Des ministres-parents au gouvernement comme on a les maitres-parents à l’école. Le niveau est certainement bas face au défi.

3°- La Minusca, les Sangaris, les ONG sont les compagnons de route de la transition. Ils se sont montrés limités dans leur mission. Peut-être qu’ils se sont butés à la complexité de la crise centrafricaine qui change de mode opératoire.

4°- La population n’a jamais eu confiance en la transition dès le départ. La transition n’a pas elle aussi cherché à impliquer la population dans des actions. Elle s’est contentée des slogans publicitaires sur la paix que les actions. La population regarde dans la transition, l’affaire des gens qui s’enrichissent. Les causes profondes du rejet de la transition, c’est son refus de traiter avec virulence et impassibilité les actes de barbaries, de corruption et des affaires par une justice implacable.

5°- Le manque de volonté et de détermination chez le centrafricain à comprendre un problème national et à se mobiliser pour une cause. Esprit d’assisté dominant. Passivité et attentisme. Peur et doute. Égoïste et renfermé. Peu enclin à l’action.

6°- L’existence des hommes armés et de la circulation des armes dans le pays que rien ne cache. Des boucliers d’insécurité disséminés dans le pays. Des hommes armés qui sèment la terreur sur les paisibles paysans. Ils contrôlent l’arrière-pays et empêchent la restauration de l’État.

7°- L’absence de l’armée nationale et de l’État lui même. La transition est considérée comme un État fictif. La transition ne joue pas le rôle d’État.

8°- Le KM5 et le Boy-rabe sont les foyers d’insécurité. Dans ces quartiers vivent les ouvriers de l’insécurité. Certainement qu’ils sont payés sinon ils poursuivent des objectifs contraires à ceux que nous réclamons tous les jours. Nos appels à la paix leur passent au-dessus de la tête.

9°- Une économie anémique

10°- Le chômage, le désœuvrement, l’errance, l’oisiveté.

11°- La transition a trop utilisé voire beaucoup trop même la corruption comme outil de maniement et la corruption a fini par plomber définitivement l’efficacité qu’elle pouvait dégager en impliquant les centrafricains dans des actions tous azimuts de recherche de solutions. La transition n’a pas étudié et analysé sa mission pour trouver la meilleure voie de la mener. L’incompétence de la transition est la véritable cause de son échec.

Conclusion : il y a en effet, deux (2) missions essentielles pour la transition: la sécurité et les élections, le reste est suborneur.

Robert ENZA, Entrepreneur politique.
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