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La fermeture de centre de santé de Bédé-Combattant, « une double épreuve », selon le chef de groupe
Publié le mardi 6 octobre 2015  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Centre de santé de Bédé-Combattant
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Des femmes ont accouché à domicile ou en cours de route suite au manque de personnel au centre de santé de Bédé-Combattant, dans le 8ème arrondissement de Bangui, du samedi 26 au samedi 3 Octobre. Le chef de groupe de cet arrondissement qualifie la fermeture temporaire du centre de santé, de « double épreuve ».

Le service minimum qui a été mis en place par le personnel du centre de santé de Bédé-Combattant, n’avait pas répondu aux besoins sanitaires de la population. Les femmes enceintes, les tuberculeux, les personnes sous ARV du 8ème arrondissement et les périphériques, ont éprouvé des difficultés suite à la fermeture temporaire dudit centre.

René, chef de groupe du 8ème arrondissement de la ville de Bangui a relevé des cas d’accouchements à domicile suite à la fermeture de ce centre de santé de proximité. « Je pense que le centre de santé de Bédé-Combattant n’a pas été victime de pillage ni de violences. Les responsables devraient s’organiser afin de répondre aux nécessités de la population », a-t-il dit.

Il a expliqué que des cas d’accouchement en cours de route et à domicile dans des conditions déplorables ont été enregistrés, suite à l’inactivité de ce centre hospitalier. « Cinq femmes ont accouché au quartier et à même le sol, dans des conditions non appropriées. Une femme qui n’a pas été formée m’a témoigné avoir accouché une autre femme enceinte», a déploré René chef de groupe du 8ème arrondissement.

En réponse à la préoccupation du chef de groupe, Nicolas Passi, major au centre de dépistage et de traitement (CDT) de Bédé-Combattant, a fait savoir qu’un service minimum a été mis en place.

« Nous nous sommes organisés afin de répondre aux besoins sanitaires des habitants du 8ème arrondissement. Le service minimum est composé de 5 personnes et le travail s’effectue à mis temps de 8 heures à 14 heures à cause de l’insécurité », a expliqué le major.

Le major a ajouté que la circulation des véhicules a été difficile pendant la récente crise. « Personne ne peut prendre le risque de venir, parce que les balles sifflaient encore partout dans les quartiers », a-t-il dit.

Les violences se sont soldées par la fermeture temporaire des centres de santé, le barricade des voies publiques par des groupes armés, empêchant la circulation des humanitaires afin d’appuyer les personnes en situation difficile.
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