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Elections centrafricaines, le piège à cons !
Publié le mercredi 7 octobre 2015  |  LNC
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Les tenants des élections, coûte que coûte en Centrafrique ont des motivations diverses, parfois contradictoires, et bien souvent, avec des agendas cachés sur la RCA.
Pour la dite communauté internationale, se résumant pour tout dire à la France, il s’agirait de sauver la face; car des élections sanctionneraient positivement son action en Centrafrique, et masqueraient, ce que l’on convient d’appeler l’échec des Sangaris.
Echec de ces soldats envoyés en RCA avec une planification militaire floue et obsolète.

Cela aurait l’air d’une victoire politique pour le président français.
Côté ONU, rien de nouveau, on reproduit le processus habituel : déploiement de casques bleus, un semblant de stabilisation politique, et élections.
En local, bien évidemment, le MLPC de Martin Ziguélé tape des pieds.
Car convaincu de gagner, au plus vite c’est fait, au plus vite on gagne.
Le comment de la détention du pouvoir, là, Ziguélé reste flou.
Car en réalité, il n’a pas de programme, comme pour l’ensemble des candidats, qui, à part sortir des poncifs, ne proposent rien d’innovant pour sortir le pays de la mouise et encore moins de révolutionnaire.
Pour tous, le programme en soi se résume à prendre le pouvoir.

A supposer que ces élections aient enfin lieu, cela changera quoi au quotidien des centrafricains martyrisés ?
Ce serait le vernis qui soudainement ferait de la RCA de nouveau le pays où coule le miel ?

Croire à cela, c’est soit être autiste au dernier degré, être un idiot patenté, ou un hypocrite redondant.

N’importe quel politologue sait bien que des élections dans un pays par terre, où ne règnent que la violence et l’instabilité, où l’ETAT ne contrôle rien…..ne peuvent être qu’une MASCARADE.
Sans paix sociale et sécurité, de telles élections ne seraient que tromperie…de soi-même, et duper le ,peuple.

Avis que partage le camp d’en face, avec en tête Alexandre N’Guendet, estimant que rien n’est prêt, et que des élections dans de telles conditions seraient utopiques.
Comble du comble, l’A.N.E l’organe d’organisation de ces élections n’y est pas favorable non plus.

LE GOULOT D’ETRANGLEMENT

Parler d’élections démocratiques en République centrafricaine est un pur miroir aux alouettes.
CE PAYS N’A JAMAIS CONNU LA DEMOCRATIE. IL NE SAIT PAS CE QUE C’EST.
La RCA est la championne du monde des coups d’état.
Des élections en RCA ? Elles furent toutes truquées.

Pour la communauté internationale, ce n’est qu’un dossier à traiter, vu dans l’abaque figé de sa gestion des pays pauvres.
Le dossier sera clos quand il y’aura au pouvoir un fantoche de plus à la solde, et elle passera à autre chose.

Des élections obligatoires, soumises à l’aide financière internationale.
Ca s’appelle un chantage grossier !!!!

Pour un fonctionnaire de l’ONU à Bangui : “Il faudra bien un jour sortir de cette spirale infernale, et qu’enfin la Centrafrique devienne un pays démocratique.”

Soit, ce serait vrai si, ces élections feraient taire les armes immédiatement, qui y croit sérieusement ?

Quand on met la charrue avant les boeufs, le champ ne sera jamais labouré.

IL FAUT DES ELECTIONS, ceci est INDENIABLE, mais pas n’importe comment, ni à n’importe quelle condition.
Tant que la sécurité ne sera pas rétabli dans ce pays, tant que l’ETAT ne sera pas rétabli dans ses droits sur tout le territoire, parler d’élections, c’est croire qu’un bébé de 1 mois serait capable de marcher tout seul.

Le pire dans tout ça, c’est que des élections en l’état actuel des choses, feraient plus de mal que de bien, en masquant les difficultés déjà homériques.

TRANSITION INDIGENTE

Lorsqu’on ne décide pas soi-même de sa destinée, c’est que l’on n’est pas libre.
La Centrafrique est sous tutelle, non pas depuis 2013, mais depuis l’assassinat de Barthélémy Boganda par les services secrets français en 1959.
L’ironique est que ce sont ces français encore, qui par ailleurs n’ont jamais lâché l’affaire en RCA, qui de nouveau décident, sans problème de conscience.
Car au nom de quoi François Hollande ordonne-t’il à Idriss Deby le dictateur tchadien de s’occuper du cas centrafricain ?
Aucun de nos politiciens de renom n’a moufté sur cette intrusion inqualifiable.
L’habitude de la servilité sans doute !
Mais à force de se coucher devant le puissant (qui n’est puissant que chez nous), on finit idiot !

Au Palais de la Renaissance, c’est la révolution.
Madame la présidente de transition s’est faite une nouvelle coupe de cheveux, coupe afro deh !!!

Au moins cette dame laissera dans l’histoire sa marque personnelle.
Détournements indus d’aides de pays amis, et également, “plaçage” des copains et des parents à des postes clés, quand elle n’invente pas des postes virtuels pour ses amis.
Mama Cathy fait fort !

Evidemment, le centrafricain moyen se sent pris dans une sorte de quadrature du cercle.
Il ne veut plus de Catherine Samba-Panza, ni de tous ces auto-proclamés députés du CNT, et aspire à la paix et à un minimum de bien être.
Et il veut aussi que les choses changent, que la mascarade du CNT et de la transition de Samba-Panza cessent au plus vite.
Mais comment ?

On lui fait croire que le miracle se ferait soudainement par le biais d’élections.

QU’ON CESSE UN PEU DE LE PRENDRE POUR UN CON !!!!!
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