Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Idriss Deby Itno: "la transition en RCA devrait s’arrêter…"
Publié le mercredi 7 octobre 2015  |  Journaldebangui
Idriss
© Autre presse par DR
Idriss Deby Itno, chef de l’Etat tchadien et président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC)
Comment




Le chef d’Etat tchadien hausse le ton face à la situation centrafricaine qui se détériore et qui l’inquiète, en tant que voisin et président impliqué dans la résolution de cette crise qui s’éternise

Le chef d’Etat tchadien hausse le ton face à la situation centrafricaine qui se détériore et qui l’inquiète, en tant que voisin et président impliqué dans la résolution de cette crise qui s’éternise. En séjour à Paris, il a déclaré: «Nous regrettons ce qui est arrivé en RCA…». Idriss Déby Itno a insisté: «Il faut que la communauté internationale trouve les moyens financiers nécessaires pour permettre à la transition de faire les élections avant la fin de l'année 2015».

Cette espèce de ras-le-bol, montre bien toute l’exaspération du numéro tchadien, dont le pays à son corps défendant, subit les répliques du sempiternel conflit centrafricain. La proximité des deux pays et l’engagement évident de Déby sont des paramètres qui comptent dans les approches de solutions à cette crise, où les Séléka et les anti-Balaka s’affrontent sur fond de contradictions politico-religieuses.

Pour mettre fin à ce conflit, Idriss Déby voudrait savoir compter sur les puissants de la communauté internationale, en particulier, la France de François Hollande, qui partagerait la même vision de la question que lui. Il faut par tous les moyens, arrêter cette têtue transition, et aller vers des «élections libres et transparentes» qui pourraient bien exprimer la volonté populaire, bien au-delà des clivages apparents.

Cette consultation populaire, si elle est vraiment bien organisée, pourrait mettre fin aux violences gratuites qui parsèment le parcours de la transition, où Bangui a enregistré rien qu’en fin septembre dernier, 61 morts et 300 blessés !

Il est plus que jamais temps pour Déby de sortir de cette «transition chancelante» pour faire face aux dures réalités des questions de développement dans un pays qui veut s’ouvrir à la démocratie, à la paix et à la sécurité. C’est la quintessence de ses propos.
Commentaires


Comment