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CSP et Kamoun décident de suspendre les salaires des faca balaka et préparent une guerre civile
Publié le jeudi 8 octobre 2015  |  Centrafrique Libre
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© AFP par PACOME PABANDJI
La présidente centrafricaine Catherine Samba-Panza reçoit le nouveau premier ministre Mahamat Kamoun
Lundi 11 aout 2014. Centrafrique
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Le sort des soixante centrafricains tués par les mercenaires et djihadistes du Km5 ne semble pas avoir interpellé l’exécutif centrafricain. La despote et sanguinaire Séléka Cathérine Samba-Panza et son gouvernement s’entêtent dans leur politique discriminatoire et de division du peuple centrafricain.

Alors que le parquet n’a pas encore ouvert une enquête pour élucider les circonstances de la mort du jeune musulman et rechercher les raisons qui ont motivé les représailles terroristes des mercenaires djihadistes qui ont couté la vie à plus de soixante personnes, CSP et son cousin SOKAMBI ont décidé de se faire justice eux-mêmes au mépris des lois républicaines.

Selon des sources dignes le gouvernement impopulaire de Kamoun vient d’ordonner sans décision judiciaire le retrait de la liste de paie les noms des militaires centrafricains(FACA) qui ont rejoint les Anti-Balaka et qui ont réussi à stopper la progression des Djihadistes du KM5 au niveau du quartier Miskine. Des agents des finances sont allés hier récupérer la disquette des salaires des militaires dans toutes les quatre principales banques centrafricaines Eco Bank, CBCA, BPMC et BISIC, afin de procéder au retrait de leurs noms de la liste des salariés de l’État centrafricain.

Le pouvoir impopulaire dont les jours sont désormais comptés a décidé de faire une guerre sanglante contre les Balaka patriotes et tous les centrafricains qui contestent leur pouvoir. Au lieu d’être attentifs à la colère du peuple qui s’est soulevé le 26 et le 27 septembre après la boucherie des mercenaires Djihadistes du KM5 et qui a failli sonner la fin de la transition si la MINUSCA était absente, le ministre Sokambi à travers une déclaration faite hier, a dévoilé sans le savoir le plan de la guerre civile que l’exécutif prépare depuis des mois.

Comme par hasard la décision de la suspension des salaires des supposés FACA Balaka a coïncidé hier avec la déclaration et la condamnation partiale des violences du 26 et du 27 septembre par le ministre de la justice M. Aristide Sokambi.« Le Samedi 26 Septembre 2015, suite à l’assassinat odieux d’un sujet musulman dont le corps a été jeté dans la concession de la FNEC au quartier Combattant dans le 8èmearrondissement, des violences inouïes ont éclaté à Bangui dans la matinée, au niveau du 5ème arrondissement et de ses environs qui se sont poursuivies dans la nuit» En analysant froidement ce texte, on constate que le ministre a délibérément fait passer l’assassinat du jeune taxi-man d’un « acte odieux » et a minimisé les représailles sanglantes exercées par les mercenaires sur des civils chrétiens « des violences inouïes ont éclaté à Bangui dans la matinée, au niveau du 5ème arrondissement et de ses environs qui se sont poursuivies dans la nuit »

Notons que le garde des sceaux centrafricain n’a même pas un seul instant fait référence à l’assassinat sauvage du chef Yakité, un symbole de l’Etat et de sa compagne alors qu’ils se trouvaient tranquillement dans leur maison. Que dire des autres innocentes victimes qui avaient eu le malheur d’être sur le passage de ces mercenaires ? Cette déclaration du représentant du gouvernement n’est-elle pas une provocation ?

Sans tarder et n’ayant pas réussi à acheter la conscience des Officiers de l’armée centrafricaine et des soldats de rang qui ont rejoint les Balaka à stopper la furie des Djihadistes, le gouvernement par la voix de Sokambi qui a lamentablement échoué au ministère de la défense a décidé d’aller en guerre contre le Capitaine NGAIKOISSET Eugène, le Capitaine NGBANGOUMA Olivier, et le Commandant MOKOM. En citant nommément et en jetant l’anathème sur ces soldats qui faisaient partie de la garde présidentielle sous le magistère de Bozizé, Sokambi n’a fait qu’attiser davantage les flammes d’une guerre civile qui se profile à l’horizon.

D’après des sources militaires, un affrontement risque d’avoir lieu entre les FACA Balaka désormais dirigées par le commandant Mokom et les FACA version Samba-Panza composées de presque tous les militaires musulmans Seleka, les ex mutins du 2è et 6è arrondissement recrutés par M. Sappot ex compagne de Mme Samba-Panza qui l’ a nommé Conseiller à travers un décret muet et des éléments restés fidèles à l’ancien ministre de la défense et numéro deux de la Samba-Panzie, M. Jean Jacques Démafouth.

Autre leader inscrit sur la liste noire de la Sambapanzie, le président de la société civile et conseiller national M. Gervais LAKOSSO. Ce dernier qui a été attentif aux lamentations des 98% des centrafricains exposés aux seigneurs de la guerre et qui réclament depuis trois ans le retour des FACA, est recherché par la justice de deux poids et de deux mesures d’Aristide Sokambi. Le ministre de ST Kouango l’accuse d’avoir lancé un appel à la désobéissance civile au mépris des instructions gouvernementales.

Sans un départ rapide de la centrafricaine la plus détestée par les centrafricains, Mme Catherine Samba-Panza, la RCA va basculer dans une guerre civile. Après avoir délibérément contribué à l’installation de la Séléka version Dharas dans son propre fief de la Ouaka, dans la Basse Kotto, la Haute Kotto et dans le Mbomou, CSP vient de nommer les ressortissants de l’est, tous d’ethnie Yakoma comme ses trois enfants aux directions générales de l’ART( Agence de Régulation des télécommunications) la Sodéca( Société de Distribution d’eau en Centrafrique), l’Enerca( Energie centrafricaine), la DGID( Direction Générale des Impôts et des domaines), la Direction des domaines qui sont les seules institutions qui génèrent encore des espèces sonnantes et trébuchantes.

Si on rajoute la juteuse Direction des Douanes et des Droits indirects qui est dirigée par Mme Ngakola financière de CSP et le porte feuille du ministère des finances occupé par Abdallah Kadre, cousin germain du PM Kamoun qui est lui même le compagnon de cette même Ngakola des Douanes qui a remplacé la bancarisation de Bozizé à la « bancorisation »( Sac en banco destiné à la collecte des espèces des recettes douanières), on comprend pourquoi dame Cathy veut coûte que coûte se battre jusqu’à la dernière goute du sang pour s’accrocher à la mangeoire.

Wilfried Maurice SEBIRO
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