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Les concertations entamées par le gouvernement n’attirent pas foule
Publié le mardi 13 octobre 2015  |  Africahotnews
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© Autre presse par DR
Forum de Bangui: une cérémonie de clôture agitée
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Depuis ce lundi, et après les violences des semaines passées, le gouvernement de transition a initié des consultations auxquelles sont sensées prendre part toutes les forces vives de la nation. Sauf que, les sièges de l’Assemblée nationale où se tiennent ces assises restent désespérément vides, les principales forces de l’opposition, les anti-balaka et les ex-Seleka ayant boycotté lesdites assises.

De l’avis de nombreux observateurs, les concertations entamées à Bangui par Catherine Samba-Panza font chou blanc. Presque tous les partis d’opposition, mais aussi les principaux mouvements politico-militaires (ex-Seleka, anti-balaka), qui font rythmer la vie sociopolitique en RCA, ont opposé un fin de non recevoir, à l’invitation du gouvernement de transition à participations à ces consultations. Ces dernières ont pour objectif, de repartir sur un bon pied après les troubles meurtriers des semaines passées.

Ce refus de prendre part à ces assises s’explique pour certains, par la volonté de la présidente de la Transition de trier ses interlocuteurs : " La présidente intérimaire a décidé de contourner toutes les organisations dignes de ce nom, simplement parce qu’elle est convaincue que ces organisations-là ne sont pas dociles. Le but premier de cette manœuvre, c’est de tromper la vigilance de la communauté internationale pour après dire : "Voilà, nous avons eu une concertation approfondie avec les Centrafricains". Personne n’est dupe, ", a déclaré Crépin Mboli Goumba, le porte-parole de la concertation des partis politiques de l’opposition.

Pour la présidence centrafricaine, ce boycott rime avec la volonté de l’opposition de voir le pays faire du surplace. " S’il y a des gens qui ne veulent pas venir à la table de dialogue, à mon humble avis, je pense qu’ils se mettent au ban de l’histoire de leur pays… On s’était mis tous d’accord dans ce pays, que les armes ne devaient plus parler, que le seul mode de règlement de conflit, c’était le dialogue ", indique-t-on avant de préciser que les consultations qui devaient s’arrêter vendredi seront prolongées de deux semaines.
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