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Centrafrique : l’ONU condamne une série d’attaques par des Anti-balakas
Publié le mardi 20 octobre 2015  |  Xinhua
Stéphane
© Autre presse par DR
Stéphane Dujarric,porte-parole du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU).
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NEW YORK (Nations Unies) -- L’ONU a condamné lundi plusieurs attaques perpétrées dimanche par des éléments armés anti-balakas, qui ont notamment pris pour cible le personnel de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).

Selon la Mission, des éléments armés anti-balakas ont attaqué et détenu illégalement, dimanche 18 octobre, sept policiers de la MINUSCA à Boali, dans la Préfecture de l’Ombella Mpko, à 95 km au nord-ouest de la capitale Bangui.

Lors d’un point de presse à la mi-journée au siège de l’ONU à New York, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies, Stéphane Dujarric, a déclaré que tous les policiers de l’ONU ont ensuite été relâchés, après avoir toutefois été délestés de leur équipement et de leurs armes.

Selon M. Dujarric, lors d’un incident séparé survenu le même jour, un poste de la MINUCA à Damara, également dans l’Ombella Mpoko, a essuyé des tirs de balles en provenance de trois hommes armés non-identifiés.

"Les Casques bleus ont riposté, tuant un assaillant et saisissant un certain nombre d’armes. Deux des assaillants ont réussi à s’échapper", a précisé le porte-parole.

Dans un communiqué de presse rendu public à Bangui, la MINUSCA a condamné l’attaque de Boali perpétré contre des membres de son personnel "venus servir le peuple centrafricain et contribuer à la sortie de crise dans le pays".

La MINUSCA s’est indigné également du fait que les mêmes agresseurs aient détenu le même jour la vice-présidente du Haut conseil de transition du pays et arrêté des agents de police centrafricains, avant de les relâcher un peu plus tard.

"Les auteurs de tels agissements doivent être identifiés, arrêtés et traduits devant les tribunaux selon la loi nationale ou internationale en vigueur", a affirmé la Mission, rappelant que de telles attaques sont susceptibles de constituer des crimes de guerre en vertu des conventions internationales.

La MINUSCA a de nouveau appelé de toute urgence l’ensemble des groupes armés à honorer leurs engagements pris dans le cadre des Accords de cessez-le-feu signés à Brazzaville en juillet 2014 et de l’accord de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) conclu en marge du Forum de Bangui en mai 2015.

Lors de son point de presse à New York, M. Dujarric a par ailleurs annoncé que le Secrétaire général adjoint de l’ONU aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, Stephen O’Brien, se rendra en République centrafricaine du 20 au 23 octobre afin de faire le point sur la crise humanitaire en cours, aggravée par la récente flambée de violence.


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