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La vice-présidente du CNT déplore l’absence des forces conventionnelles sur l’axe Bangui – Boali
Publié le mardi 20 octobre 2015  |  RJDH Centrafrique
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La vice-présidente du conseil national de transition Léa Mboua née Kayassou-Ndoumta déplore l’absence des forces conventionnelles sur l’axe Bangui-Boali. Ces forces d’après elle, n’assurent la sécurité que lors du passage des convois. Une responsabilité qui incombe au gouvernement et aux forces internationales. Elle l’a dit lors d’une interview accordée au Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme.

Enlevée le dimanche dernier par des présumés Anti-Balaka au moment où elle allait à l’enterrement du maire de la commune de Lambi Omer Aristide Tonzi, que la vice-présidente a fait ce constat.

Ce manque de la présence des forces conventionnelles sur l’axe Bangui-Boali inquiète la population laissée à son triste sort. « Les forces internationales ont pour mission d’assurer la protection de la population. Or depuis le 26 septembre 2015, cet axe est entre les mains des jeunes qu’on a fait venir depuis Yaloké, Bossombélé, Boali à Bangui. Ces jeunes font leur loi sans inquiétude », a déploré la vice-présidente.

D’après ce constat, la vice-présidente du CNT interpelle le gouvernement et les forces internationales pour garantir la sécurité de la population de Boali-poste qui s’est réfugiée dans les champs, fuyant les exactions. « La sécurité se fait quand il y a passage des convois. Après cela, la population est laissée à son triste sort », a-t-elle regretté.

Concernant les revendications envoyées par ses ravisseurs au gouvernement de la transition, elle a expliqué comme cause, l’attaque de ces malfrats par des éléments bangladeshis de la Minusca. « Quelques-uns parmi eux ont été tués, d’autres arrêtés et seraient au niveau de la gendarmerie. Donc, ils revendiquent la libération de leurs frères. Et aussi, ils souhaitent à ce que les journalistes viennent vers eux pour qu’ils puissent s’exprimer à vive voix parce qu’ils seraient en contact avec le gouvernement qui leur aurait promis de venir et qui n’a jamais réalisé cette promesse », a ajouté, madame Mboua.

La vice-présidente du CNT revenait de l’enterrement du maire de la commune de Lambi. Elle a été séquestrée pendant deux heures avant d’être relâchée.
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