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Gervais Lakosso réitère les onze revendications de la révolution ‘’Le Temps de Bêafrîka’’
Publié le mercredi 21 octobre 2015  |  Corbeaunews
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Intimidé, menacé, puis traqué par l’exécutif de la transition et plus principalement par le Premier ministre Mahamat Kamoun qui voulait sa tête à tout prix, le Coordonnateur du Groupe de travail de la société civile et initiateur du mouvement révolutionnaire ‘’Le temps de Bêafrîka’’ Gervais Lakosso réveille les ambitions de la vision citoyenne qu’il a portée au nom de la souffrance du peuple.

A bâtons rompus avec les professionnels des médias, ce mardi 20 octobre 2015, Gervais Lakosso a dénoncé les trafics d’influences orchestrés par le gouvernement contre lui ; il a rejeté en bloc les affirmations de Catherine Samba Panza au sujet de l’argent qu’elle lui aurait donné et ; il a réitéré la détermination de la société civile sur les points de revendications de la révolution ‘’Le temps de Bêafrîka’’.
« Je n’ai pas peur de la justice ; je n’ai d’ailleurs peur de rien. Parce je n’ai pas des ambitions démesurées. » a déclaré Gervais Lakosso pour parler de la pression politique qu’il subit en ce moment. Il ajoute « Ce n’est pas aujourd’hui que je subis des menaces, car les Séléka en leur temps m’ont menacé de mort, ce qu’ils n’ont pas pu faire ; au contraire ce sont eux qui sont partis du pouvoir.

Les Anti-balaka à leur tour ont pris ma voiture et m’ont menacé d’être complice des musulmans, ils n’ont pas réussi à me faire du mal. Cela ne veut pas dire que je suis un super homme, mais simplement parce que je défends des causes justes, et pour cela Dieu me protège. ».

Cependant, là où la pression politique bat son plein, en plus de la pressante demande tous azimuts d’ « enlever l’immunité parlementaire » en vue de procéder à son arrestation et sa traduction en justice, le gouvernement a tout fait pour bloquer les comptes de Gervais Lakosso et sa collègue Blandine Tanga. Selon cette dernière, « le gouvernement a procédé par coups de téléphone pour bloquer mes comptes à la BPMC sans un document juridique qui atteste de la levée de mon immunité parlementaire, ni de ma condamnation par les instances de notre pays. » Ce que l’activiste Anthropologue qualifie « des pratiques du temps des ‘’trocs’’ ».

S’agissant des affirmations de la présidente de la transition qui aurait donné beaucoup d’argent à Gervais Lakosso, ce dernier reconnait avoir émargé chez Samba Panza, mais pas à son nom propre ; plutôt au nom de la plateforme de la Société civile qu’il représente. « Nous affirmons avoir reçu trois subventions de 3.000.000 F.Cfa, de 2.000.000 F.Cfa et de 1.500.000 F.Cfa de la part de la présidence de la République pour le Forum de la société civile en juin 2014 ; pour l’atelier stratégique du Groupe de travail de la société civile en novembre 2014 et ; pour le pré forum de la société civile en avril 2015. » a-t-il reconnu avant de préciser qu’ « aucun membre du groupe n’a jamais reçu de l’argent à titre personnel de la présidence, ni du gouvernement. »

Par ailleurs, si Catherine Samba Panza a choisi la tribune de sa « concertation » encore en cours pour dénigrer les activistes de la société civile qui percevraient dans sa poche, Gervais Lakosso lui, a souhaité être convié et que cette campagne de dénigrement puisse se faire en sa présence. Car selon lui, la présidente intérim ne pouvait pas prononcer ces propos si lui Lakosso était dans la salle.

Heureusement, Samba Panza n’a convoqué que des bénis oui-oui pour l’exalter. D’ailleurs, Lakosso persiste et signe qu’une concertation digne du nom soit organisée par la présidente avec un quorum de cinquante (50) participants issus essentiellement des Pouvoirs publics ; des entités politiques et ; de la société civile pour débattre des vrais problèmes de l’heure.

Au passage, Gervais Lakosso a indiqué qu’il y a eu beaucoup d’amalgames autour des mouvements de désobéissance civile organisés par ‘’Le temps de Bêafrîka’’. « Nous n’avons jamais été ni de loin, ni de près aux actions politiques de déstabilisation ni à celles des groupes armés ayant choisi la lutte armée comme mode de revendication et d’expression.

Nous ne sommes ni auteurs, ni coauteurs de la marche et des actes de vandalisme du lundi 28 septembre 2015 et la tentative de déstabilisation du régime en place dont les auteurs présumés sont connus des instances judiciaires appelées à prouver leur culpabilité… » a-t-il relevé.

Mais, puisque de l’avis de Lakosso, les revendications portées par son mouvement n’ont pas encore trouvé satisfaction, la lutte continue. « Nous réaffirmons notre adhésion aux onze revendications du mouvement ‘’Le temps de Bêafrika’’ et insistons que la meilleure forme de concertation comme sollicitée par notre onzième revendication est une assise entre toutes les forces vives de la nation pour échanger de vives voix et trouver des solutions consensuelles pour résoudre définitivement la crise actuelle et aller aux élections de manière sereine. »

Pour terminer, Lakosso a fait un clin d’œil sur le Coordonnateur humanitaire Aurélien Agbeonci qu’il trouve les propos très discourtois et peu diplomatiques envers le peuple centrafricain, à commencer par les autorités politiques. Le Coordonnateur du groupe de travail de la société civile a tenu à rappeler au Coordonnateur humanitaire qu’il a demandé le départ de la Séléka, il a obtenu ; il a demandé le départ de Babakar Gaye, il a obtenu…

Bangui Fred KROCK Pour CNC
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