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Le président du CNT dément son interpellation au Cameroun avec des diamants
Publié le jeudi 22 octobre 2015  |  RJDH Centrafrique
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© AFP par ERIC FEFERBERG
Le président du conseil national de transition (CNT), Alexandre Ferdinand Nguendet
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Le président du Conseil National de Transition, Alexandre Ferdinand Nguendet, a démenti avoir été interpellé à Douala, au Cameroun avec des diamants. Cette information, selon lui relève d’un montage politique ourdi par ses adversaires politiques. Il l’a dit lors d’une rencontre ce matin, avec la presse à son domicile.

Alexandre Ferdinand Nguendet a affirmé qu’aucun incident n’a été enregistré pendant le voyage qui l’a amené en Suisse. « Je vous dis que lors de mon voyage, aucun incident n’a été enregistré, ni à Bangui à mon départ ni au Cameroun moins encore à destination », a-t-il expliqué.

Pour le président du CNT, l’histoire de son interpellation à Douala est un montage qui n’a aucune signification. Alexandre Ferdinand Nguendet pense que cette histoire n’est pas cohérente. « On a dit que j’ai été interpellé avec les diamants à Douala alors que l’escale technique était à Yaoundé. J’étais avec plusieurs compatriotes qui peuvent témoigner qu’aucun incident n’a été enregistré. Mes bagages n’ont pas été fouillés moins encore la découverte de diamants. Il s’agit d’un tissu de mensonges qui n’a ni tête ni queue », a indiqué le président du Conseil National de Transition.

Notons que selon nos confrères de Kangbi Ndara, le président du Conseil National de Transition, aurait été intercepté à l’aéroport de Douala avec une importante quantité de diamants, le 13 octobre dernier alors qu’il se rendait en Suisse où il devrait recevoir une distinction honorifique.

Il est difficile de vérifier ces allégations. Alexandre Ferdinand Nguendet dit attendre que les preuves de cette accusation lui soient apportées. « Je défie quiconque de m’apporter les preuves de cette machination politique. Je le dis parce qu’il n’y a rien eu », a t-il relevé.

Au moment où le président du Conseil National de Transition se défend devant la presse, le Premier ministre est devant les conseillers nationaux de transition pour défendre sa politique.

PAR SYLVESTRE SOKAMBI
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