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Les activités scolaires tardent à reprendre sur les sites des déplacés
Publié le jeudi 22 octobre 2015  |  RJDH-Centrafrique
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Les parents d’élèves vivant sur les sites des déplacés de Don Bosco et aéroport Bangui M’Poko, s’inquiètent pour la scolarisation de leurs enfants. Les espaces d’apprentissage ouverts dans ces lieux de refuge n’ont pas encore repris les activités.

« Notre inquiétude est grande, parce que rien ne prouve jusqu’à présent que nos enfants vont reprendre les classes. Aucun enfant n’a été inscrit », s’inquiète Dieudonné Bakongo, président des parents d’élèves de Don Bosco.

L’année précédente, le centre d’apprentissage des enfants déplacés de Don Bosco a accueilli 846 enfants, dont 505 déplacés et 341 venus des quartiers environnants. « Cette école du fondamental1 est devenue un établissement scolaire de proximité. Nous déplorons la passivité du gouvernement et les acteurs au développement, qui hésitent pour la reprise des activités scolaires », a-t-il développé.

Interrogé sur la question de la reprise des activités scolaires sur le site, Désiré Adjeckam Ngalou, responsable du centre d’accueil de Don Bosco, s’est réservé de commenter la non reprise tout en indiquant qu’il s’agit de la responsabilité du gouvernement « qui est sensé répondre aux exigences de la population ».

Les hangars construits pour abriter les élèves sont transformés en tente par les déplacés sur le site de l’aéroport. Bertrand Botto, coordonateur du site des déplacés de l’aéroport déplore quant à lui les récents troubles qui ont entrainé l’afflux des déplacés sur le site. « Cette flambée de violences est à l’origine de l’occupation des établissements scolaires provisoires ».

Les parents d’élèves des différents sites des déplacés interpellent le gouvernement et partenaires au développement à restaurer la sérénité dans la ville de Bangui et les environnants, afin d’assurer l’éducation des enfants en Centrafrique.
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