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La transition : « La consultation des forces pauvres »
Publié le samedi 24 octobre 2015  |  Centrafrique Libre
Catherine
© Autre presse par DR
Catherine Samba panza,chef de l`Etat
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Avez vous déjà vu un véhicule qui roule et qui s’arrête brutalement en pleine chaussée ? Si rien n’est fait, c’est ce qui va arriver à la transition car tous les boutons du tableau de bord de la transition sont totalement grillés. La transition roule dans le noir. La transition n’a plus de visibilité. Tous les organes de la transition sont défectueux, ni le Gouvernement, ni le CNT, ni l’ANE, ni le Haut Conseil de communication, ni le Haut conseil de la constitution, ils sont défectueux. La transition n’a plus le contrôle de son destin et ni le contrôle du destin de la population.

Cette transition aura démontré aux yeux du monde et de façon oculaire que nous centrafricains, nous sommes incapables de construire notre pays. Nous sommes de gros enfants et la manipulation dont on n’en parle de nous et dont nous en sommes sujets a bien son sens.

Qui a dit que la transition était chancelante et mieux vaudraient des élections infectes, c’est bien l’opinion exprimée par l’extérieur qui confirme notre incompétence, notre incapacité à entreprendre et à aboutir à un résultat. L’échec du résultat.

Nous avons des ministres et les cadres supérieurs de l’État qui détiennent des portefeuilles administratifs pour lesquels ils sont payés et qui ne font rien. Ils sont dans les piscines des hôtels aux mains des petites nanas, sirotant leur whisky. Cela fait mal au cœur.

Depuis les derniers évènements du 26 septembre que personne ne saura déterminer l’origine, comme d’habitude il n’y a pas d’enquêtes ni de plaintes de la part du gouvernement. On ne dit rien du sang qui coule, on ne dit rien des personnes innocentes qu’on tue ; la transition roule sur les roues totalement crevées, le froufroutement des roues et le vrombissement du moteur calaminé font dégager un gaz carbonique polluant et toxique.

La transition est en train de polluer le paysage politique de notre pays et au risque de polluer les élections prochaines déjà qualifiées de mauvaises. « Messieurs de l’extérieur », si vous saviez déjà que les élections seront mauvaises, alors pourquoi les organiseriez vous ?

Afin que vos efforts soient salués par nos populations, faites à ce que ces élections se tiennent à un niveau de crédibilité acceptable que d’avoir des élections qui soient totalement mauvaises.

La cheffe de transition, courageuse, il faut le dire, a trouvé un coin de causerie pour se refaire une cure d’image : la « consultation des forces pauvres ».

Depuis que certains occupants du véhicule de la transition ont quitté celui-ci, à l’exemple du Vice Président et du Président de l’ANE, la « consultation des forces pauvres » n’a pas connu de succès. Même les soient disant chefs de grands partis politiques courtisans de la transition ont décliné l’offre de la consultation. La consultation n’a rassemblé comme dans un chalutier sur la mer que des mouettes pour manger les petites sardines mortes.

Comme quoi, quand on voit la mort venir envahir le malade, on dissimule certains effets nécessaires du malade. Ah ça, on ne joue pas avec la cheffe de transition.

La cheffe de transition a imputé à certaines personnalités politiques et associatives des charges. Elle dit leur avoir versé de l’argent et que ce sont ces personnes là qui la combattent, c’est l’heure de la délation publique. A vrai dire ce que la corruption ne connaît pas, c’est qu’elle arrive toujours à se faire savoir.

Le chef de la société civile au CNT en a fait les frais de manière publique. Si ces personnes se reconnaissent et qu’elles veulent se laver de tout soupçon y compris les patrons de l’ANE démissionnaires, ils doivent présenter le bilan des activités qu’elles ont tenues sur des pièces justificatives des dépenses sous le contrôle d’un huissier de justice.

Le chef de la société civile prétendait avoir reçu cet argent dans le cadre des activités de son organisation, alors justifier, Monsieur le Président de la société civile. Si vous ne justifiez pas cet argent (6 500 000 FCFA) alors vous serez considéré comme quelqu’un qui a le visage propre alors que du dos vous êtes bien mouillé (wet back). C’est ce qu’on appelle trainer des casseroles.

Ce qu’il faut retenir, c’est que tous les participants à cette consultation sont des importuns à la question que se pose la cheffe de transition. Ils ne savent même pas celui qui a tué le jeune musulman dont le corps fut jeté au 8è arrondissement. Mais par contre le gouvernement lui, sait qui a tué ce jeune. Comme ils ont accepté de jouer le jeu et pour le temps consacré à la causerie, la cheffe de transition va devoir mettre la main en poches et leur distribuer des enveloppes. C’est bien connu.

En attendant revenons vite à la réalité qui nous préoccupe : la question de la sécurité et de l’organisation des élections.


Robert ENZA, Entrepreneur politique.
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