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RCA: ces vampires affameurs du peuple qui pillent et saignent la république!
Publié le dimanche 25 octobre 2015  |  Les Plumes de RCA
Stéphane
© Autre presse par DR
Stéphane SAPPOT, le fils de la présidente de transition en Centrafrique
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Ça alors ! Quelques mois seulement après avoir démissionné pour cause de « Mère Présidente», du poste à peine « visible » qu’il occupait dans une banque en France, le voilà déjà à la tête d’un empire financier dénommé SS comme Samba-Sappot.

SS ? C’est le plus grand holding centrafricano-camerounais de vampirisation financière et économique de la RCA en bande familiale organisée et au sommet de l’Etat. Du jamais vu dans ce pays où l’on a cru que le pire avec les « fils et filles de » était à jamais derrière nous. Mais voici qu’a surgi SS. On aurait dit « Schutzstaffel », l’organisation paramilitaire et policière nazie fondée en 1925 pour assurer la protection personnelle d’Adolf Hitler et qui devint une des principales organisations du régime national-socialiste allemand. Seulement, nous sommes en l’an 2015, dans ce pays qu’on dit pauvre qui se nomme République centrafricaine. Un pays dirigé par Samba-Panza, une Présidente qui n’a jamais oublié qu’elle n’était qu’en transition, même si elle feint souvent de l’ignorer. Aussi, en ancienne chef d’entreprise avisée, elle a cru devoir inspirer la création du SS centrafricain, dont le chef de bande est Stéphane le fils aîné.

L’objet social de cette mafia ? D’une manière générale, le SS centrafricain a pour objet, toutes opérations de quelque nature que ce soit, notamment industrielles, commerciales, financières, minières, mobilières, immobilières, visant à bâtir coûte que coûte et aussi rapidement que possible, un paradis financier susceptible d’assurer à la « famille présidentielle » une assise et une « protection » financière solidement ancrée. Le « secret industriel et seul procédé » de fabrication du SS : détournements effrénés des biens et deniers de l’Etat …

Allez-y savoir ! C’est hallucinant ! C’est effarant ! C’est nauséabond ! C’est ignoble ! C’est criminel ! C’est inhumain !

Au sens propre comme au sens figuré, Samba-Panza, ses enfants et leur « padre » ainsi que ses parents camerounais, ont saigné, saignent, et ils continueront de saigner, on ne sait jusqu’où et jusques à quand, notre RCA déjà si martyrisée, si meurtrie, si humiliée, si appauvrie !

Surtout, qu’on ne vienne pas me casser les oreilles et me chercher les poux dans les cheveux, en essayant de voir ou d’insinuer que mon discours actuel, serait l’expression d’une quelconque « pratique xénophobe » ou d’un appel à la haine anti-camerounais ! Xénophobie ou « xénophobisme », là n’est pas la question. Quand il s’agit de pointer du doigt des individus que le lien de sang, de parenté et surtout d’appartenance à un pays avantage par rapport aux Centrafricains en Centrafrique de surcroît, rien n’interdit de défendre son pays ! Que des marchés publics partent ainsi de gré à gré, et sur des critères peu orthodoxes, rien ni personne ne peut et ne devrait empêcher un patriote de le dénoncer. Les Camerounais sont nos frères et sœurs, et bon nombre ont épousé la Centrafrique comme beaucoup de Centrafricains ont épousé et choisi de vivre au Cameroun. Mais quand sur la base de leur nationalité, certains Camerounais s’organisent pour soutenir des causes et des intérêts nuisibles aux Centrafricains, il serait en tout cas irresponsable de ne pas les rappeler à l’ordre.

De même, qu’on ne vienne pas me demander de sortir ici les preuves de mes allégations. La charge de celles-ci incombe à ceux qui ont à justifier leurs possessions et acquisitions. Dans tous les cas, tous ces Centrafricains qui ont peur d’agir et qui n’ouvrent pas leur bouche pour parler maintenant, l’ouvriront bien demain, soit pour pleurer, soit pour apporter des détails plus croustillants. D’ores et déjà, je voudrais demander très sérieusement :

Qu’on nous démontre clairement, par quel mécanisme scientifique, un jeune garçon qui n’a ni passé d’hommes d’affaires connu, ni statut de cadre supérieur grassement bien rémunéré, peut-il du jour au lendemain démissionner de son « petit » poste et se métamorphoser en patron d’entreprise aussi fortuné ? Si ce n’est pas parce que « Maman » est devenue entretemps Présidente de la transition et qu’on a plongé la main quelque part, je demande que ce génie ouvre alors très rapidement une école de formation des cadres futurs bâtisseurs de la Centrafrique !

Qu’on nous démontre par quel miracle tous ces biens immobiliers appartenant à l’un ou l’autre membre de la « noblesse présidentielle centrafricaine » et qui crèvent les yeux, ont été achetés, à Bangui – Ngaragba notamment -, au Cameroun, en France ou ailleurs; Qu’on nous démente sur l’existence de ces comptes ouverts sous diverses identités dans plusieurs pays. D’ailleurs, des papiers de virements colossaux effectués sur ces comptes circulent « sous les robes »; Qu’on nous démente sur l’existence de permis forestiers et miniers distribués à tour de bras aux Angolais contre de grosses commissions versées à SS ; Qu’en est-il de ce « cadre » de SS dont la spécialité est de collecter contre commissions, des bons de caisse et de se présenter au Trésor Public où l’on se presse souvent de le servir à cause de son particulier et très respectable « statut présidentiel »? En plus, le même « cadre » en question, représente à lui seul, plus qu’une agence pour l’emploi, en matière de placement ou de « coup de pouce » pour les nominations. Quel sacré trafic d’influence !

Où en sommes-nous avec la réhabilitation de l’aéroport de Bangui dont on n’en entend plus parler alors que les subventions ont été déboursées ?
Et tutti quanti !

Alors, que le sang mêlé aux larmes des Centrafricains, tel le fleuve Oubangui, coule et coule encore sans arrêt, pourvu que cela fasse la fortune de Samba-Panza, ses rejetons et ses « nouveaux » parents qui ont suppléé ces membres de sa famille qu’elle a décidé d’écarter.

Quelle honte que de voir cette bande de vampires avides, d’affameurs du peuple et de margoulins zélés, ne penser qu’à amonceler des montagnes d’argent et des tas de trésors pillés sans cesse à la République !

Tous ces biens mal acquis, où qu’ils se trouvent, des Centrafricains bien décidés, s’organisent désormais pour les traquer par tous les moyens, afin que le moment venu qui vient déjà, ils soient restitués à la République vampirisée.

Décidément, la Centrafrique rend fou !


Guy José KOSSA

GJK Levillageois
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