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Silence inquiétant autour du processus électoral en Centrafrique
Publié le lundi 26 octobre 2015  |  RJDH
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© Autre presse par DR
Les doléances de la MINUSCA pour les prochaines élections
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Après la démission du Président de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), Dieudonné Kombo-Yaya le 8 octobre dernier, la fin des concertations entre la cheffe de l’Etat de la transition et les forces vives de la nation et le passage du chef de gouvernement de la transition au Conseil National de la Transition la semaine dernière, des inquiétudes planent toujours sur l’aboutissement du processus électoral en Centrafrique.

Plus d’un observateur de la vie politique de la Centrafrique s’interroge aujourd’hui sur la date de publication du nouveau chronogramme électoral en Centrafrique. Jusqu’à quand le peuple connaitra le nouveau commissaire après la démission de l’ancien président, Dieudonné Kombo-Yaya ? Les réponses varient d’une institution à l’autre, mais des réponses officielles à ces questionnements sont toujours attendues.

Le Conseiller électoral national et Vice-président de l’ANE, M. Godefroy Wa-Mokobossabi Mokamanede ayant démissionné le 26 août dernier, a été remplacé par M. Richard Gueret Gregbagba qui a prêté serment devant les magistrats et en présence des autres membres de l’ANE le 9 octobre 2015. Il devrait achever le mandat de son prédécesseur. Mais suite à la démission du Président de l’ANE, il était donc impératif de le remplacer, après quoi les membres de l’ANE devront élire un président et un vice-président. Dans l’attente de cette élection, c’est Mme. Marie Madeleine Nkouet-Hoornaert qui devient à ce jour, présidente par intérim de l’ANE.

Des sources de l’ANE s’inquiètent aussi de cette « longue » période d’intérim alors que le processus électoral entre dans une phase décisive. D’après nos informations, Marie Madeleine Nkouet-Hoornaert s’est rendue en Côte d’Ivoire afin de participer à l’élection qui a eu lieu dimanche 25 octobre 2015. Cette absence serait à l’origine de « blocage » du processus au sein de l’ANE.

Malgré les concertations tenues dans la capitale par la cheffe de l’Etat de transition Catherine Samba-Panza et les forces vives de la nation, la population ne s’est pas encore fixée sur les nouvelles dates des élections en Centrafrique.

Le Premier ministre de transition, Mahamat Kamoun a passé deux jours, du 21 au 22 octobre devant les conseillers nationaux pour des questions de l’heure comme la sécurité et les élections. On croyait que le chronogramme devrait être présenté au CNT mais cela n’a pas été le cas.

De ces deux rencontres, il ressort la volonté de tenir les élections avant fin 2015 avec la possibilité d’un glissement du calendrier dans le premier trimestre 2016.

Un projet de chronogramme

Un nouveau chronogramme électoral encore officieux est envisagée par le gouvernement centrafricain. Ce chronogramme prévoit le référendum constitutionnel le 6 décembre 2015, les élections présidentielle et législatives le 13 décembre 2015, le deuxième tour dimanche 24 janvier 2016.

Ce document précise que la convocation du corps électoral devrait se faire 13 novembre 2015 et la campagne référendaire du 25 novembre au 4 décembre 2015.

Une source proche de l’ANE a fait observer que le chronogramme serait envoyé à la CEEAC pour validation, à cause du glissement du calendrier jusqu’en 2016 car, la transition est censée prendre fin le 31 décembre 2015.

Poursuite des opérations de recensement

Officiellement terminées, les opérations d’enrôlement se poursuivent dans certaines villes de province du pays comme à Kabo et Ngakobo. Aucune raison n’est donnée, même le premier ministre devant le CNT a déclaré que le recensement a pris fin dans tout le pays. A voir de près, et selon des sources proches de l’ANE, plusieurs villes de provinces n’ont pas encore envoyé les données. Des raisons souvent liées au non paiement des frais de prestation des agents recenseurs sont évoquées.

Même si l’ANE présente aujourd’hui un chiffre de plus de 1.911.000 électeurs sur les 2.000.000 attendus, les données de l’étranger ne sont pas encore enregistrées à l’ANE. Ces opérations à l’extérieur du pays se poursuivent. D’après une analyse faite par un observateur des élections, tous ces paramètres rendent difficile la publication du nouveau chronogramme, « puisqu’on ne sait pas à quand va finir l’enrôlement ».

D’après nos informations, le Cadre de Concertation pour les élections se réunira mardi 27 octobre pour valider le nouveau chronogramme. Mais ce silence autour de la publication et du choix du président de l’ANE commence à inquiéter les acteurs du processus électoral et la population centrafricaine.

Du côté des candidats, l’ANE a déjà enregistré 28 candidatures déclarées à la présidentielle dont celle de l’ancien président François Bozizé, déclarée depuis le 7 août 2015.
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