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Le PM André Nzapayéké demande la levée de l’embargo des armes
Publié le jeudi 10 juillet 2014   |  Journal De Bangui


André
© Autre presse par DR
André Nzapayéké, Premier ministre


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Il s’est ainsi exprimé à l’ouverture d’une réunion du Groupe international de contact sur la République Centrafricaine à Addis-Abeba, Ethiopie

Le Premier ministre par intérim de la République centrafricaine (Rca), André Nzapayeke, a appelé lundi à la levée de l’embargo sur les armes de l’Onu imposé à son pays, affirmant que la Rca doit équiper son armée pour garantir la sécurité des élections prévues pour 2015. S’exprimant à l’ouverture d’une réunion du Groupe international de contact sur la Rca à Addis-Abeba, Ethiopie, pour discuter d’un plan politique et de sécurité pour ce pays en difficulté, Nzapayeke a déclaré : «Ils devraient lever l’embargo sur les armes qui a été imposé à un moment opportun afin que la Rca puisse reconstruire son armée». «Nous aimerions avoir une armée disciplinée et apolitique. Nous souhaitons que la communauté internationale nous soutienne», a-t-il dit au Groupe de contact. Le Conseil de Sécurité a imposé l’embargo sur les armes à la Rca, le 5 décembre 2013, et il doit rester en vigueur jusqu’au 28 janvier 2015. Le Conseil a également imposé des sanctions contre d’anciens hauts responsables du gouvernement, rappelle-ton.

Le Premier ministre Nzapayeke a souligné que le désarmement et la démobilisation des milices en Rca doivent être intégrés aux réformes globales du secteur de la sécurité. «Le désarmement, la démobilisation et la réintégration (Ddr) et les réformes du secteur de la sécurité doivent être considérés ensemble», a déclaré Nzapayeke. Le Groupe international de contact, rassemblant les acteurs clés de l’Afrique centrale, l’Onu et l’Union africaine, a tenu une réunion d’une journée à Addis-Abeba pour examiner les progrès en matière de sécurité.

La réunion du Groupe de contact a examiné la situation de la sécurité en Rca depuis sa dernière réunion en mars 2014 au Congo-Brazzaville, où il a examiné les éléments d’une feuille de route politique en Rca. «Vous vous souvenez que lors de notre dernière réunion à Brazzaville, le 21 mars 2014, nous avons mis en évidence la nécessité d’un engagement politique plus soutenu des acteurs de l’Afrique centrale pour consolider les acquis en matière de sécurité grâce à l’action combinée de la Misca et de l’opération Sangaris», a déclaré Smail Chergui, le commissaire de l’Union africaine pour la paix et la sécurité.

L’Onu et l’Ua insistent sur le fait que la responsabilité de résoudre la crise en Rca repose sur les populations centrafricaines. « Nous ne pouvons pas les remplacer », a souligné Chergui. Le responsable de l’Ua a déclaré que la réunion du Groupe de contact devrait réitérer son avertissement énergique à tous les fauteurs de troubles et l’engagement de la communauté internationale à les tenir pour responsables de leurs actes. « Les sanctions imposées par le Conseil de Sécurité de l’Onu, en vertu de la résolution 2134, doivent être rigoureusement appliquées et étendues, si nécessaire à tous ceux qui cherchent à saper les efforts en cours », a martelé M. Chergui. La réunion se tient neuf semaines avant le transfert d’autorité de la Misca à la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la Centrafrique (Minusca). M. Chergui a déclaré que l’Ua et les Etats d’Afrique centrale ont salué le transfert d’autorité à l’Onu. «Nous pensons que le déploiement va ouvrir une perspective nouvelle et prometteuse pour la Rca», a estimé Chergui.

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