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RCA: la SOCASP au seuil de la faillite
Publié le vendredi 6 novembre 2015  |  Les Plumes de RCA
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La transition pouvait réussir si les autorités actuelles étaient animées par une réelle volonté de bien faire. Mais malheureusement, les gens sont tous bornés par la cupidité, et le peuple est laissé pour son propre compte. Tel est le cas de la SOCASP est délaissée et pillée par ses propres dirigeants.

Ce qui se passe actuellement à la société centrafricaine de stockage de produits pétroliers (SOCASP) dépasse l’entendement de tout le monde. Un dossier frais vient de nous être parvenu. Il y a quelques jours, se tenait à Kinshasa au Congo, une réunion des marketeurs, c’est-à-dire les sociétés spécialisées dans les hydrocarbures. Même si la RCA n’y est pas concernée, le directeur général de la SOCASP s’y est quand même rendu. Une réunion d’à peine deux heures de temps, mais qui a coûté très cher, parce qu’à la dernière minute, on apprend que le DG Sylvain DEYA ABAZENE qui ne fait que multiplier les voyages sur voyages, aurait emporté pas moins de dix millions pour tous ses déplacements. A la fin de cette réunion improductive à la SOCASP, il se serait rendu au Cameroun au chevet d’un de ses parents qui serait malade (reste à vérifier). Mais tout son séjour au Cameroun est à la charge de la cette société qui serait actuellement au seuil de la faillite, puisque pillée par ses dirigeants. Le DG a non seulement créé à Bangui des projets fictifs relatifs à la construction du dallage de l’air sur le chargement des citernes, mais aussi il a sommé le ministre des finances récemment de lui verser les 800.000.000 FCFA de crédit à la BSIC avant son départ. Actuellement, le président du conseil d’administration (PCA) de la SOCASP est lui aussi entré dans le jeu de la mafia au niveau de la SOCASP. Il se verse dans la corruption t décide de ne rien laisser passer puisque dit-il, M. ABAZENE ne pas bouffer tout seul. Il est temps de tout vider et de ne rien laisser. La politique de la terre brûlée n’est-ce pas ? Dans le dossier du crédit à la BSIC, tous les dirigeants de la SOCASP s’y sont concernés. La bande de YAKOTA, FONNONH Charlie et SEPO ne sont pas resté en arrière. Ils ont tous chacun perçu quelque chose. Plusieurs personnels et autres cadres de cette société contactés disent la même chose. Le personnel est payé avec un salaire des catéchistes, les cotisations sont régulièrement payées et elles ne sont jamais versées à la CNSS ni au trésor public. Où va alors tout cet argent ? Il y a quelques jours, le 21.10.15, une réunion du conseil d’administration s’est tenue, et il est question de payer les jetons de présence. Le conseil a dit que tous les cadres présents à cette réunion devaient percevoir chacun 1.000.000 de FCFA. Mais la primature a refusé de valider cette proposition et a autorisé le paiement de la présence à cette réunion à au moins 500.000 FCFA chacun. Ce qui a été fait. Mais jusqu’alors, le PCA ne cesse d’harceler à payer le gap de 500.000 FCFA restant. Sur quelle planète vivons-nous ? Si le gouvernement ne pas vite résoudre ce problème, c’est dire que M. ABAZENE ne bouffe pas seul. Soit, il envoie une partie à Samba Panza soit à Kamoun.

Toute la société est actuellement caporalisée par un seul diable en l’occurrence M. ABAZENE DEYA qui ne cesse de traiter le personnel de « sous-hommes » et de « moins que rien ». Cela devra arrêter au pays de BOGANDA où chacun doit être traité avec respect et dignité. Les autorités de la transition peuvent aller vérifier toutes ces informations si elles estiment qu’elles sont fausses ou teintées de la jalousie. DEYA Sylvain sait que ses jours sont comptés à la tête de la SOCASP et il veut mettre la société à terre avant de partir. De quoi a-t-il peur ? De la prison, bien sûr. Il ira à la prison de Ngaragba pour tous les crimes financiers commis. Et ces sbires qui l’entourent doivent également répondre de leurs actes devant la justice centrafricaine. Il y a des femmes et hommes responsables qui travaillent à la SOCASP. Pourquoi ne se sont-ils pas versés dans tous ces détournements ? Pourquoi seulement ceux-là ? En tout, Mme Samba Panza doit tout faire pour arrêter cette saignée comme elle a tapé du poing sur la table concernant le dossier des FACA.

Affaire à suivre…

KIM SOUMAPKRA
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