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La Centrafrique en mesure de tenir des élections à la fin de l’année (Le Drian)
Publié le lundi 9 novembre 2015  |  AFP
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© AFP par DR
Jean Yves Le drian, Ministre français de la défense et personnalité politique
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Dakar- La République centrafricaine (RCA) Centrafrique est en mesure de tenir les élections prévues fin 2015 et début 2016 malgré les tensions actuelles, a estimé lundi le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

"On est en situation d'organiser le premier tour avant la fin de l'année et le deuxième au début de l'année prochaine", a-t-il dit en marge du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.

"On est en situation de le faire puisque le recensement (des électeurs) est achevé. Ce n'est plus un argument de report", a-t-il dit en notant toutefois qu'il revenait aux "chefs d'Etat membres de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale) de décider définitivement du calendrier".

"Le fait que cette échéance approche aboutit à des tensions importantes (...) sur lesquelles et la Minusca (force de l'ONU) et la force française Sangaris sont très vigilantes. Il y a des acteurs centrafricains qui n'en
veulent pas", a-t-il poursuivi.

Face à cette situation, M. Le Drian a concédé une "inquiétude mais aussi une détermination à pousser le processus jusqu'à son terme".

"Qu'est-ce qui vaut mieux ? Pas d'élections du tout ou provoquer des élections sur la base d'un recensement qui a été effectué et qui permet d'avoir une légitimité ? Je suis pour la deuxième solution", a-t-il dit.

Après deux ans d'une transition chaotique, la RCA est censée organiser d'ici la fin de l'année un référendum constitutionnel, et le 1er tour d'élections présidentielle et législatives. Objectif: mettre un terme
formellement à la transition, et remettre enfin le pays sur les rails.

Ces échéances ont été plusieurs fois repoussées ces derniers mois, du fait de l'insécurité persistante dans le pays. Elles apparaissent une nouvelle fois menacées, après une vague soudaine de violences qui a éclaté fin septembre à Bangui entre miliciens anti-Balaka majoritairement chrétiens et groupes d'auto-défense musulmans.


l/sst/sba
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