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Un nouveau leadership pour des nouveaux interlocuteurs en republique centrafricaine
Publié le mardi 10 novembre 2015  |  Corbeaunews
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Constatant qu’en dépit d’une mobilisation internationale multiforme sans précédent depuis plusieurs années dans le pays, la situation sécuritaire reste intenable et ne cesse de se détériorer avec son cortège d’assassinats, de crises humanitaires, de perte de confiance de la population face à la poursuite des violations massives des droits de l’homme.
Constatant que la RCA est devenue un État en déliquescence.

Constatant que la classe politique qui se discute à l’infini la pole-position a implicitement rejeté faute d’application les recommandations et la feuille de route du forum visant à sauver le pays du naufrage qu’il connaît actuellement.

Constatant l’absurdité de la classe politique, complice des moeurs de violences politiques infligées au peuple Centrafricain par manque de volonté politique d’une part et de vision de sortie du pays de cette crise profonde, d’autre part.

Constatant la position ambiguë des Représentants Spéciaux successifs du Secrétaire Général de l’ONU en République Centrafricaine, persistant à nier l’évidence même de la nécessité de réarmer et de réhabiliter les FACA,

Constatant l’aveu de la MINUSCA et de l’ONU en substituant les groupes armés illégaux à l’armée Centrafricaine légalement institutionnalisée en leur permettant, contre toute attente du peuple, de détenir en toute impunité des armes et de continuer à terroriser la population, en choisissant de désarmer unilatéralement l’armée centrafricaine (FACA), seule capable de garantir la protection du peuple et l’intégrité territoriale avec l’appui des forces internationales en Centrafrique.

Constatant l’argument erroné de l’actuel Représentant spécial affirmant que : « le Centrafrique n’est pas en guerre avec l’extérieur », alors même que les résolutions des Nations-Unies, qu’il est censé fidèlement appliquer en République Centrafricaine et plus spécifiquement la résolution S/ONU-2127 du 5 décembre 2013 paragraphe 11 et S/ONU-2149 du 10 avril 2014 paragraphe 30 (g) relative au rapatriement des combattants étrangers du territoire centrafricain, démontrent le contraire de telles affirmations.

Constatant en outre que, depuis l’après Forum National de Bangui en mai 2015, après celui de Brazzaville en juillet 2014, que tous les accords signés de cessation des hostilités et de désarmement n’ont jamais trouvé un début d’application, de manière à inverser le cours des violences impunies.

Constatant que la lutte contre l’impunité n’a pas commencé en dépit d’un nombre incalculable de pertes en vies humaines, de blessures physiques et psychologiques graves subies par des dizaines de milliers de victimes ainsi que des destructions et l’accaparement de biens publics et privés y compris la perception des impôts, taxes divers en lieu et place de l’État sur toute l’étendue du territoire national.

Constatant les violations massives des droits de l’homme caractérisées par de nombreux charniers découverts et à découvrir qui transforment le pays un peu plus chaque jour en un vaste cimentière à ciel ouvert d’une superficie de 623000 Km2, n’ont pas encore été tous répertoriés afin qu’une sépulture digne du nom ne vienne apaiser la mémoire des victimes innocentes et calmer l’inquiétude grandissante des survivants en détresse.

Constatant le manque criard de leadership et de volonté affirmée dans la restauration des Forces Armées Centrafricaines (FACA) en vue de jouer un rôle de premier plan dans la garantie de sécurité sur l’étendue du territoire centrafricain.

Considérant que les populations sont lasses de vaines promesses qui ne génèrent que de dangereuses frustrations et que la Transition en cours est une transition des bourreaux et non celle des victimes dont la liste s’allonge inexorablement.

Considérant la polarisation de la situation, les sentiments de peur et d’hostilité, de part et d’autre qui sont aiguisés et manipulés par les chefs de guerre avec l’ère pré-génocidaire qui échappe aujourd’hui à tout contrôle et qui risque de dégénérer en une guerre civile généralisée avec des impacts au-delà des frontières de la RCA.

Considérant le mutisme complice, l’irresponsabilité condamnable et l’indignité totale de la classe politique centrafricaine durant ces décennies de conflits.

Considérant en outre, l’incapacité des autorités de la Transition majoritairement issue de la même classe politique depuis 40 ans à trouver des solutions à une minorité sociale centrafricaine prise en otage par des brigands de grands chemin, les obligeants à s’identifier à eux par défaut, lesquels sont pourtant responsables connus et impunis des violations graves des droits humains.

Considérant le parti pris de la MUNISCA et de l’ONU de ne protéger que l’intérêt des bandes armées et non celui du peuple centrafricain.

Considérant l’incohérence dans l’interprétation et l’application des résolutions du Conseil de sécurité des Nations-Unies relatives à la RCA. Considérant les échecs de plus en plus périlleux pour l’État et la population dans son ensemble.

UN NOUVEAU LEADERSHIP ET INTERLOCUTEUR DU PEUPLE DANS L’INTÉRET DE LA NATION S’IMPOSE.

Une nouvelle génération de Centrafricains constituée en plateforme tire désormais la sonnette d’alarme sur l’ère pré-génocidaire en cours en République Centrafricaine, qui échappe aujourd’hui à tout contrôle et qui risque de dégénérer en une guerre civile généralisée avec des impacts néfastes et durables au-delà des frontières de la RCA.
Nous, Centrafricains, réunis à travers différentes structures d’actions (WANDARA, ITA TI MBI, LE CONSEIL DES CENTRAFRICAINS DE L’ÉTRANGER) avons pris l’initiative de nous mobiliser en vue de proposer à la Nation des solutions pouvant garantir une véritable sortie de crise en RCA dans un esprit patriotique.

En effet, la mise en place d’une plateforme s’impose en vue de l’instauration durable des nouveaux interlocuteurs ouverts aux perspectives volontaristes de sortie réelle de la crise meurtrière qui endeuille chaque famille au quotidien en République Centrafricaine.
Pour ce faire, nous annonçons la naissance de la plateforme : un Nouveau Leadership pour des Nouveaux Interlocuteurs en République Centrafricaine qui lance un appel pressant à tous les Centrafricains de bonne volonté, aux amis et partenaires de la RCA de considérer dès à présent l’existence d’un nouveau leadership responsable et actif.

La plateforme travaille activement à la finalisation et à la vulgarisation la plus large possible d’un mémorandum dénommé CENTRAFRIQUE SURVIE – Bê Africa Mo Sô Kouâ, constatant l’impossibilité de tenir des élections escomptées du fait du non achèvement du processus préparatoire, tant les contraintes sécuritaires ont pris le pas en dehors du désarmement des groupes armés.

La vision du nouveau leadership est de proposer des réponses à la communauté nationale et internationale qui soient acceptables pour le peuple centrafricain qui a déjà beaucoup souffert et qui a plus que jamais droit à la considération et à la dignité due à tout être humain au-delà de toutes considérations sociales ou d’origine géographique.

La plateforme annonce l’adoption prochaine d’un mémorandum CENTRAFRIQUE SURVIE – Bê Africa Mo Sô Kouâ, document de propositions, de discussion et de plaidoyer en faveur de la survie de la République Centrafricaine avant les élections et son développement après le retour à l’ordre constitutionnel.

Les organisations signataires de la plateforme CENTRAFRIQUE SURVIE – Bê Africa Mo Sô Kouâ.

WANDARA ITA TI MBI LE CONSEIL DES CENTRAFRICAINS DE L’ÉTRANGER
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