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Région Centrafrique : Batangafo la crise sans fin..
Publié le vendredi 13 novembre 2015  |  LNC
Batangafo
© Autre presse par DR
Batangafo : le drame oublié de cette ville
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Depuis un an et demi, la ville de Batangafo – à près de 400 km au nord de Bangui ne cesse de subir les violences des combats incessant entre les différentes milices armées qui pullulent dans ses alentours, quand ce ne sont pas des combats entre ces milices et les forces internationales d’interposition, Sangaris et Minusca.

La ville s’était pratiquement vidée depuis, entraînant la naissance d’un camp interne improvisé de plus de 30.000 personnes à proximité de l’hôpital.

Mardi dernier encore, de violents accrochages ont opposé des Séléka et des Anti-Balaka à proximité d’un barrage de la Minusca.
Un soldat de la Minusca du Congo y a perdu la vie.

L’ONU par sa puissance médiatique en a fait grand écho, mais oubliant de citer les autres dommages causés : morts, blessés, maisons incendiées etc…

Stefan Dujarric avait commis un communiqué, suivi d’un autre du SG de l’ONU, Ban Ki Moon, mais rien sur les autres morts sans doute moins prestigieux.

Or, selon Nuria Gonzales la chef de mission de MSF à Batangafo, au moins 5 civls ont été assassinés, en plus d’une dizaine de bessés.
Cependant, selon des habitants, il faudrait doubler ces chiffres, parce que tous les morts et les blessés n’ont pas encore été répertoriés par Médecins Sans Frontières.

Tout serait parti de la nouvelle de la mort de deux miliciens Séléka, aux alentours du camp de déplacés.
Cela a entraîné une action de vengeance sur le camp, ou des centaines d’abris furent brûlés.

L’hôpital de Batangafo, seule structure de santé, et gérée par MSF est en danger, au vu d’un nouvel afflux de réfugiés internes.
“Nous espérons que les personnes déplacées vont respecter cet hôpital au sein duquel pour travailler au mieux, les équipes ont besoin de calme et d’espace. Le respect de l’intégrité physique et psychologique de nos patients et de nos travailleurs est essentiel”, affirme la chef de mission MSF, Nuria Gonzalez.
“Notre équipe tente de réorganiser la situation et regrouper les déplacés dans un même endroit”, confie le responsable médical MSF en RCA, Pitchou Kasongo.
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