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La concertation des plates formes politiques s’insurge contre le chronogramme électoral
Publié le vendredi 13 novembre 2015  |  RJDH-Centrafrique
Plates
© Autre presse par DR
Plates formes politiques Centrafricaines
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La concertation des plates-formes politiques, associations politiques et personnalités politiques indépendantes, a qualifié d’irréaliste et illégal le nouveau chronogramme électoral publié par l’Autorité Nationale des Elections. Ce regroupement politique a menacé de saisir le conseil d’Etat. Ces positions ont été exprimées dans une déclaration rendue publique le 11 novembre dernier.

Pour la concertation, le nouveau chronogramme n’est pas consensuel car, il n’a pas pris en compte les résultats des réunions que les forces vives ont tenues pour échanger sur le calendrier électoral. Ce regroupement politique se dit surpris par la publication de ce chronogramme « c’est avec surprise et surtout, une profonde indignation, que la Concertation élargie des plateformes politiques, partis, associations politiques et personnalités politiques indépendantes a appris par voie de presse, le nouveau chronogramme des prochaines opérations électorales, notamment du référendum constitutionnel ainsi que des élections présidentielle et législatives » note la déclaration.

Ce chronogramme, selon la concertation est « irréaliste dans sa mise en œuvre,
illégal dans son agencement juridique, et pour finir, dangereux en ce qu’il crée éloquemment les conditions optimales de graves contestations pré et postélectorales dont on sait qu’elles ont fait dans un passé récent, le lit aux dernières crises militaro-politiques dans notre pays ».

Ce groupement politique menace de saisir le conseil d’Etat aux fins d’annuler ce nouveau chronogramme « Fort de ce qui précède, la concertation élargie des plateformes politiques, partis, associations politiques et personnalités politiques indépendantes, se réserve le droit de saisir le Conseil d’Etat en annulation des deux décrets ».

Gina Sanzé, conseillère nationale et vice-présidente de PATRIE, parti membre dudit groupement pense que le processus électoral en cours est influence par une certaine partie de la communauté internationale. Elle appelle à l’appropriation du processus par les Centrafricains « il s’agit du destin des Centrafricains, donc c’est aux Centrafricains de dire ce qu’ils veulent » précise- t-elle.

La vice-présidente de Patrie a aussi soulevé la question sécuritaire qui, pour elle, reste le préalable sans lequel, aucune élection crédible ne peut être organisée en Centrafrique. Elle demande à la communauté internationale de penser à ce volet en priorité « aujourd’hui on parle d’élection mais qui ira voter ? Nos frères de Km5 ne sont pas sécurisés y compris tous les compatriotes de Bangui. On ne peut pas parler de l’arrière pays. Quelles élections voulons-nous ? Aujourd’hui, la priorité du Centrafricain n’est pas les élections mais la sécurité » a-t-elle indiqué.

Notons que la concertation organise demain vendredi, une conférence de presse relative à sa position. De sources bien informées, un protocole d’accord politique sera signé par les membres de cette entité politique.

Le chronogramme électoral publié depuis le 09 novembre par l’Autorité Nationale des Election fixe le référendum constitutionnel au 13 décembre, le 1er tour des élections groupées au 27 décembre et le second tour le 31 décembre. La cheffe de l’Etat a convoqué le 11 novembre le corps électoral en vu du référendum et les deux tours des élections. L’ANE a lancé depuis hier le retrait des dossiers de candidature dont le dépôt se fera du 14 au 27 novembre.
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