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Deux groupes rivaux proches de Bozizé et Djotodia scellent un pacte de paix à Bangui
Publié le vendredi 13 novembre 2015  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Deux groupes rivaux proches de Bozizé et Djotodia scellent un pacte de paix à Bangui
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Le pacte est signé par Abdoulaye Issène au nom de l’ex-Séléka et Maxime Mokom pour les Anti-Balaka. Les signataires s’engagent à renoncer à la violence et à mutualiser leurs efforts en vu de la réconciliation nationale. La signature a eu lieu à l’Hotel Ledger Plazza lors d’une assise des forces vives de la nation, initiée par la Coordination Générale des Partis, Associations et Personnalités politiques indépendantes (CGPAP).

« Pacte de non-agression, premier pas vers la réconciliation nationale », tel est le nom donné à ce document signé ce matin. Anti-Balaka et Ex-Séléka s’engagent à « établir une réconciliation nationale », « faire asseoir les valeurs fondamentales du vivre ensemble », « développer et renforcer les relations de non-agression, de mutualisation des efforts, d’actions communes pour une réconciliation véritable en vu du retour définitif de la sécurité et de la paix en Centrafrique ».

Maxime Mokom a rassuré l’assistance de la sincérité de la démarche entreprise afin d’aboutir à ladite signature. « Les hommes de Dieu m’ont beaucoup parlé. Lorsque déclenchaient les évènements du septembre dernier, je n’étais pas à Bangui. Mais lorsque je suis rentré et constaté le nombre des personnes tuées, j’ai automatiquement demandé que les choses cessent. Croyez en ma sincérité ».

Cet accord n’est pas le premier entre les principaux belligérants en Centrafrique. Abdoulaye Issène l’a reconnu, « tout le temps nous demandons le pardon mais celui à qui nous demandons ce pardon ne l’accepte pas. Il faudrait que nous soyons sincères cette fois ».

En marge de cette assise, une partie des forces vives de la nation présente, a signé un accord politique. Le texte juge intenable les élections et prévoit l’instauration d’une nouvelle transition après le 30 décembre 2015.

Maxime Mokom et Abdoulaye Issène sont jugés très proches des anciens présidents François Bozizé et Michel Djotodia. Ils signent ce pacte au nom des mouvements fortement morcelés en de petits groupes.
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