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RCA : Un mois après la résurgence des violences à Bangui, MSF poursuit et renforce ses activités auprès des blessés et déplacés »
Publié le samedi 14 novembre 2015  |  Centrafrique Presse Info
Violences
© Autre presse par DR
Violences à Bangui
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A Bangui, capitale de la République centrafricaine (RCA), plus d’un mois après la résurgence des violences, et alors que les tensions persistent, plus de 44 000 personnes ont dû fuir les affrontements et sont actuellement regroupées sur divers sites de déplacés de la ville (comme MPoko, BenZvi, Saint-Sauveur ou encore Jean XXIII), où elles vivent dans des conditions insalubres avec peu voire pas d’accès aux soins.

De nombreuses familles - anciennement déplacées par le conflit en RCA - sont désormais devenues les familles d’accueil des nouveaux déplacés fuyant les dernières violences. C'est notamment le cas dans le camp de MPoko, situé près de l’aéroport de Bangui, où MSF gère une structure médicale et où nos équipes renforcent leurs activités en matière d’eau, d’hygiène et d’assainissement.

« A cause des conditions de vie souvent insalubres dans ces camps surpeuplés, les déplacés font face à de nouveaux problèmes de santé . Il est primordial aujourd’hui de permettre à ces personnes de continuer à avoir accès aux soins », insiste Emmanuel Lampaert, chef de mission MSF à Bangui.

Du fait de l’insécurité, de nombreux centres de santé des alentours de MPoko ne sont plus opérationnels et la population vient donc se faire soigner dans la structure MSF du camp. Avant les violences et l’afflux de nouveaux déplacés, les équipes MSF de Mpoko dispensaient en moyenne entre 250 et 300 consultations par jour ; aujourd’hui, ce sont plus de 400 personnes qui viennent, chaque jour, à l’hôpital ; et le nombre d’accouchements est passé de 25 à 42, par semaine.

Les blessés sont transférés en ambulance vers des structures comme l’Hôpital Général. En moins d’une semaine, les équipes MSF y ont reçu plus de 80 blessés par balles, grenades ou armes blanches. Quelques jours seulement après le début des violences du mois de septembre, MSF a mis en place des dispensaires mobiles sur cinq sites de déplacés. Aujourd’hui, plus de 1 000 consultations y sont dispensées chaque semaine, principalement pour des cas de paludisme et d'infection respiratoire. Dans un contexte sécuritaire toujours instable et imprévisible, ces dispensaires permettent à la population d'accéder à des soins de qualité et gratuits. MSF a aussi mené une campagne de vaccination contre la rougeole pour les enfants âgés de 6 mois à 10 ans sur 12 sites jugés prioritaires, et notamment tous ceux où l’organisation intervient comme la Mosquée Centrale de PK5 où MSF mène un dispensaire mobile hebdomadaire.

Malgré l'insécurité toujours omniprésente, les équipes MSF continuent et continueront - tant qu'il y aura des besoins - à prendre en charge des patients et des blessés à l’Hôpital Général, à dispenser des soins maternels à Castor et à soutenir le centre de santé Mamadou Mbaiki de PK5.
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