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Le HCR condamne l’attaque des sites des déplacés à l’intérieur du pays
Publié le dimanche 15 novembre 2015  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Les refugiés centrafricains au Congo Brazza
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Au courant de la semaine qui s’achève, des sites des déplacés ont été la cible d’une attaque perpétrée par des hommes armés dans la ville de Bambari, au centre du pays, et à Batangafo, une ville située dans le nord de la Centrafrique. Une violence qui a fait des morts et des blessés ainsi que plusieurs sans abris a été condamnée par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Un sentiment exprimé dans un communiqué de presse rendu public le vendredi 13 novembre.

« Nous condamnons fermement ces actes odieux dont le prix est souvent payé par des personnes innocentes. Nous appelons tous les acteurs à rétablir le calme et à respecter le caractère civil et humanitaire des camps de personnes déplacées », a déclaré Charles Mballa, Représentant adjoint du HCR en RCA.

En rappelant les faits, HCR a fait savoir que l’attaque du site des déplacés « Sangaris » à Bambari, le jeudi 12 novembre faisait « état de 3 morts, une trentaine de blessés et 40 abris brulés. Deux élèves avaient été assassinés un jour plus tôt en plein centre-ville ».

Ce pendant à Batangafo, suite au meurtre de deux jeunes musulmans le mardi 10 novembre, des hommes armés ont attaqué le jour-même un site de déplacés près de la base de la MINUSCA.

« Ils ont tiré des coups de feu et incendié des huttes et abris communautaires, déclenchant la panique et tuant 10 personnes dont une femme âgée qui est morte calcinée dans sa hutte. Au total 730 huttes ont été brulées, ainsi que le Centre des Jeunes de la ville. Des milliers de personnes déplacées ont fui pour se réfugier à la base de la MINUSCA et celle de Médecins Sans Frontières (MSF) ».

Cette attaque a été condamnée par le Conseil de sécurité des Nations unies, qui a appelé les autorités à enquêter et traduire les responsables devant la justice.

Les événements de Batangafo et de Bambari viennent rappeler que les divisions restent profondes en Centrafrique et que tout incident peut déclencher une spirale de violence, déplore le HCR.
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