Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Centrafrique : médiation internationale à Bangui après les violences
Publié le lundi 20 octobre 2014  |  Jeune Afrique
l`ONU
© Autre presse par DR
l`ONU condamne des violences contre des civils à Bambari
Comment




Une délégation de la médiation internationale dans la crise centrafricaine était en visite à Bangui, samedi, pour rencontrer autorités et groupes armés afin de "ramener le calme" après les violences qui ont fait une vingtaine de morts depuis quinze jours.

Cette visite, à l'initiative du président congolais Denis Sassou Nguesso, le médiateur dans la crise centrafricaine, était notamment composée du chef de la mission de l'ONU en Afrique centrale, Abdoulaye Bathily, et du ministre congolais des Affaires étrangères, Basile Ikouébé. La médiation a rencontré les autorités de transition et s'est entretenue à huis clos avec les groupes armés. Il s'agissait de "voir comment aujourd'hui ramener le calme, la sérénité dans ce pays pour une transition apaisée" après les violences de ces derniers jours, a déclaré Abdoulaye Bathily dans un entretien à la presse présidentielle à son arrivée à Bangui.

"Nous condamnons ces évènements. Nous voulons que les Centrafricains se remettent ensemble, se parlent, dialoguent. C'est par le dialogue, le débat d'idées qu'on sortira de cette crise de manière durable", a affirmé le responsable onusien. "Ce n'est pas en tuant des enfants, en tuant les mères de famille, en tuant les personnes qu'on peut résoudre la crise dans ce pays. Je suis venu rencontrer la présidente (Catherine Samba Panza) pour lui donner ce message et j'ai des raisons d'être optimiste", a ajouté M. Bathily, tout en reconnaissant que "depuis quelques jours, il y a eu déraillement du train de la transition".

"Cela est profondément regrettable", a-t-il dit, évoquant les "victimes civiles mais aussi militaires, les Casques bleus, les blessés, les souffrances, les larmes", et les "milliers de gens qui ont encore une fois pris le chemin de l'exil hors de leurs maisons". A l'issue de cette visite, le ministre congolais a réaffirmé l'importance pour les partenaires de la Centrafrique de respecter les délais prévus pour organiser des élections générales, d'ici février 2015.
... suite de l'article sur Jeune Afrique

Commentaires

Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment

Comment