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Le marché de km5 connait une forte hausse de prix des denrées alimentaires.
Publié le lundi 16 novembre 2015  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Le marché de Bangui
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Suite aux derniers événements survenus dans la capitale centrafricaine, empêchant ainsi l’accès dans une partie du 3ème arrondissement, le marché de KM5 connait une forte hausse des prix des denrées alimentaires et des produits de premières nécessités.

Sur le marché du km5, enclavé en raison de la crise armée, les prix des denrées alimentaires et les produits de premières nécessités deviennent rares et connaissent une importante hausse des prix.

Le sac de manioc qui se vend sur les autres marchés à 10 000 FCFA, s’achète au KM5 à 30 000 FCFA. En plus ce produit qui constitue l’aliment de base se fait rare sur le marché. Le pain se vend à 175 CFA au lieu de 150 FCFA. Une boîte de sardine qu’on peut trouver dans les autres arrondissements à 400 FCFA se vend au KM5 à 1000 FCFA.

Le litre d’huile végétale coûte maintenant 1800 FCFA, au lieur de 1000 FCFA. Le litre d’essence s’achète à 1650 au lieu de 880 FCFA dans les autres stations services. « Les légumes sont introuvables sur le marché », a constaté le correspondant du RJDH, Ousmane Babikir.

Cette hausse de prix se justifie par le fait que les commerçants ne peuvent pas circuler librement. Djibrine Youssouf président des commerçants de l’association des ‘’Boubanguéré’’ du km5 s’indigne de cette situation.

« Nous ne pouvons pas effectuer librement le voyage dans l’intérieur du pays afin de ravitailler nos compatriotes centrafricains en marchandises, à cause des hommes en armes et en raison de la rupture avec le centre ville », a-t-il déploré.

Aïchatou Ibrahim, une ménagère, raconte comment elle fait pour nourrir sa petite famille de sept personnes. « Auparavant, je dépensais trois milles 3000 francs par jour pour la nourriture de ma famille mais désormais, il me faut cinq mille francs et le marché n’est pas assez fréquenté comme avant ».

Cette hausse des prix, intervient suite aux derniers événements du 26 octobre ou Septembre occasionnant l’enclavement d’une partie de la population du 3ème arrondissement et son inaccessibilité vers d’autres quartiers de la ville de Bangui.
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