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Modibo Bachir Walidou : un gourou pyromane au service des extrémistes de km5
Publié le mardi 17 novembre 2015  |  Centrafrique Libre
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Aussi surprenant que s’enchevêtrent les actes de terreur dans le 3è et le 6è arrondissement de Bangui, les politiques et surtout l’exécutif de la transition ne ménagent aucun effort pour apporter des réponses fortes afin d’éradiquer ces bêtises humaines. Si bien que l’on est tenté d’affirmer sans risque de nous tromper que les dirigeants de la transition sont d’une part, complices du malheur du peuple centrafricain et d’autre part, devenus aphones devant la crise centrafricaine et inertes devant les agissements peu amènes des fauteurs de troubles.

Sinon comment comprendre que ceux qui sont sensés veiller sur la sécurité des paisibles populations ne déploient aucun effort pour chercher à connaître les causes de cette crise qui continue de battre son plein et, laissent pépères certaines personnes sur qui, pèsent des soupçons graves ?

Comme aime à le dire si bien l’éditorialiste J.B. Placca : « Il est des circonstances qui imposent de ne pas craindre de déplaire, de ne pas chercher à complaire, de ne pas se taire lorsque ce qui est cause relève du devenir d’un peuple ».

C’est bien le cas aujourd’hui en Centrafrique. Pendant que l’ensemble de la communauté centrafricaine aspire à la paix et souhaite de tous ses vœux l’organisation des élections générales afin de tourner la page sombre de la transition que leur pays ait connue, certains malfaiteurs continuent de tirer sur des ficelles afin de saper les efforts de paix dans ce pays.

Nul doute que les musulmans extrémistes qui continuent de massacrer des Centrafricains bénéficient allègrement d’une protection à un niveau élevé. Ces incursions meurtrières à l’endroit des Centrafricains « chrétiens » entrainent un clivage intercommunautaire (Chrétiens/Musulmans) à telle enseigne que ces deux communautés se regardent désormais en chiens de faïence.

La moindre apparition d’une silhouette étrange à une communauté donnée, provoque ipso facto chez celle-ci une animosité sans pareil.

Dans cet embrouillamini, une personnalité gouvernementale, et pas des moindres, le chef du département de l’Administration du Territoire, M.Modibo Bachir Walidou a choisi d’entretenir cet intégrisme désolant.

Foulant au pied le sacro-saint principe républicain de la laïcité, cet important membre du gouvernement de transition s’attèle depuis toujours à avoir un accoutrement digne d’un chef religieux en troquant la tenue de ville exigible dans des cérémonies officielles. Depuis deux ans qu’il est ministre, qui donc l’a déjà aperçu en tenue de ville du genre costume et autres ? L’homme s’arrange toujours à mettre son traditionnel Djellaba, cou enturbanné avec canne à la main, disons un bâton de commandement. Et cela n’a jamais suscité une réaction au sein de cette équipe gouvernementale qui, vraisemblablement n’est pas disciplinée. Autant dire qu’il n’y a rien au hasard.

Admettons que si chaque cadre de son département décide alors d’arborer chacun en ce qui le concerne la tenue de sa religion : les flambeaux, leurs tenues de troupes, les légionnaires leurs foulards etc. qu’adviendra-t-il au sein de ce département ? Dans ce cas, les identités religieuses s’érigeront inévitablement en système de classification du champ politique.

La laïcité suppose la séparation de l’État et des organisations religieuses. L’ordre politique est fondé sur la seule souveraineté du peuple des citoyens, et l’Etat qui ne reconnaît et ne salarie aucun culte— ne se mêle pas du fonctionnement des organisations religieuses.

De cette séparation se déduit la neutralité de l’État, des collectivités et des services publics, non de ses usagers.

Il n’est pas anodin de remarquer cet accoutrement aussi insolite qu’inélégant. La laïcité proscrit le port de voile et burka dans des lieux publics. Mais ce membre du gouvernement qui se plait bien dans sa tenue traditionnelle démontre clairement sa méconnaissance des principes républicains.

Mais après ce constat, il ne fait aucun doute que le ministre Walidou n’a fait que traduire une inflation de l’identité de chef de milice musulmane.

D’après des sources concordantes, ce dernier serait un gourou de ces extrémistes musulmans à qui ils vouent un respect total. Paradoxalement comment celui-ci continue de siéger au gouvernement de transition chargé de pacifier le pays en mettant hors d’état de nuire ces criminels alors que ces coreligionnaires ne cessent jusque-là de décimer des compatriotes chrétiens ?

Le comble est que Walidou habitent toujours cette enclave de KM5 et se rend au bureau sous bonne escorte des forces de la Sangaris, alors que ses collègues tels que Taïb Yacoub et autres ministres musulmans sont obligés d’élire domicile dans certains hôtels de la place pour éviter des accointances avec des malfaiteurs Balaka.

A y voir clairement, il y a une complicité entre ce ministre et les extrémistes musulmans qui narguent toujours l’autorité de l’État au point qu’ils sont informés à chaque instant des décisions prises au niveau du gouvernement.

Pour preuve, lorsque le mandat d’arrêt avait été émis contre le recherché Aroun Gaye, cette bande de gangsters a été aussitôt alertée. Conséquence l’opération menée par les forces de la Minusca s’est soldée en eau de boudin.

Au finish, le gouvernement de transition ferait mieux de voir clair dans le comportement de l’un de ses membres qui entretient toujours un flou sur sa position.

Autre élément à, apporter à ce triste dossier l’incapacité de ce ministron à redéployer l’administration sur toute l’étendue du territoire centrafricain. Selon des sources concordantes, Walidou serait en intelligence avec le nigérien Ali Dharass qui règne dans la Ouaka, la Basse Kotto, une partie de la Haute Kotto et du Mbomou. Ce soudard qui a exterminé de centaines de centrafricains et qui ne s’exprime ni en français et encore moins en sango, les deux langues officielles de la RCA continue d’exercer illégalement sa fonction de commandant de région militaire au vu et au su de la communauté internationale, des autorités de la transition et des candidats à la présidentielle.

Jolino de NDABA
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