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Le candidat Jean Willybiro-Sacko: « la place de l’armée nationale dans la recherche de solution de sortie de crise est incontournable »
Publié le mercredi 18 novembre 2015  |  Centrafrique Libre
Jean
© Autre presse par DR
Jean Willybiro-Sako,ancien ambassadeur et plusieurs fois ministres d’Etat.
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Si le maintient de l’embargo fictif sur le réarmement des FACA divise les politiciens centrafricains souvent complices des mesurettes de l’ONU, le candidat Jean Willybiro Sacko est intransigeant: D’ailleurs aussitôt après sa déclaration de candidature en 2014, il a exigé le réarmement des FACA qui pour lui devraient manœuvrer aux côtés de leurs frères d’armes étrangers comme cela se passe dans tous les pays déchirés par la guerre et assistés par les Nations Unies. Parce qu’ils ont jamais reconnu qu’ils ont fait pire que le président Bozizé en trois ans, ses détracteurs veillent 24h/24, voire consultent les marabouts pour remettre le retour des soldats centrafricains aux calendes grecques. Et pourtant les terroristes sévissent désormais à Bangui, Bambari, Batangafo et Kabo.

Face à cette immaturité politique la MINUSCA, la France et les USA tous présents sur le théâtre de cette tragédie à travers leurs troupes, en profitent pour s’éterniser dans le pays. Leur langage est désormais connu: « Pas d’armée ethnique, pas de menace extérieure donc aucune nécessité pour les centrafricains de protéger leurs frontières à travers les FACA. Commençons avec les gendarmes et les policiers, les FACA seront opérationnelles lorsqu’on atteindra 1 million de morts« .

Nous mettons à votre disposition la réflexion de JWS qui est de loin le candidat qui a le meilleur curriculum vitae et le plus expérimenté.

« Quel que soit la complexité des problèmes de nos forces armées, nous devons nous rendre à l’évidence : la place de notre armée nationale dans la recherche de solution de sortie de crise est incontournable.Un État sans armée, même soutenu par des forces conventionnelles étrangères, ne peut se dire un État souverain, à moins que son statut ne soit révisé sur le plan international. Ce qui n’effleure la pensée d’aucun centrafricain digne de ce nom, sinon celle de quelques nostalgiques des temps anciens, incapables d’efforts personnels, ou de quelques amateurs de fiction politique.

Aujourd’hui, il faut courageusement attaquer le problème de front, en faire notre priorité, tout en impliquant les FACA elles-mêmes à ces réflexions, en faisant appel à leur patriotisme et à leur orgueil du passé. Car notre armée hier, quoique peu nombreuse ou peu équipée, savait se faire respecter dans la sous-région par la bravoure de ses hommes, leur discipline et leur orgueil d’être les défenseurs du peuple, les derniers remparts.

D’autres avant nous n’avaient-ils pas déjà dit que « [i]Toutes les armées du monde seront toujours incapables de ramener la paix dans un pays où le peuple n’a pas d’autre ennemi que lui-même, et qu’il a décidé de se suicider ».

C’est pourquoi nous devons rester vigilants et réveiller notre conscience nationale. La prise de conscience et les efforts des fils du pays sont sans nul doute les moyens souhaitables et souhaités pour sortir la RCA de la crise actuelle.

Si la communauté internationale consent aujourd’hui d’importants financements pour l’entretien et le fonctionnement de nombreuses troupes de la MISCA, de la SANGARIS, de l’EUFOR et bientôt celles des Nations Unies – ce dont nous leur sommes particulièrement reconnaissants – elle peut tout aussi mettre dans ses priorités la réhabilitation des FACA.

Les exemples du RWANDA, du LIBERIA, de la SIEERA LEONE, de la République Démocratique du Congo (RDC) et d’autres sont là pour montrer que, quand elle en a la volonté et qu’elle y met les moyens, la communauté internationale peut aider efficacement un État à se redresser rapidement.

Dans notre cas, la restructuration des FACA, la formation des hommes et leur équipement sont des actions à valeur ajoutée que la communauté internationale maitrise et qui peuvent accélérer le retour de la sécurité, de la paix et la confiance entre tous les centrafricains, tout en restaurant la souveraineté de l’État dans tous ses attributs ».

Wilfried Maurice SEBIRO
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