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Des centrafricains déplorent le manque d’hygiène dans certaines gargotes du marché central de Bangui
Publié le jeudi 19 novembre 2015  |  RJDH-Centrafrique
Un
© Autre presse par DR
Un marché de Bangui
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Des banguissois ont déploré le manque d’hygiène dans certaines gargotes du marché central. Ils pointent du doigt celles du marché central, envahies par des ordures. Les commerçantes de ce lieu accusent la Mairie de ne pas assurer ses responsabilités. Une accusation que la Mairie rejette.

A première vue, des feuilles mortes et des sachets d’eau sont partout sur les lieux. Des vendeuses exposent les repas sur des tables à l’air libre sans couvercle pour montrer la qualité du repas. Certaines préparent le manioc sous le soleil et couvert de sueur.

D’autres vendeuses sont assisses à coté de leurs gargotes, coupent en morceau les aliments pour la préparation. Hommes, femmes, enfants, s’apprêtent à payer à manger.

Devant une gargote, une femme habillée en pagne déchiré avec un demi- tee-shirt, s’occupe de ses clients. Le RJDH l’interroge : Vous préparez à manger au gens mais les conditions hygiéniques ne sont pas réunies, comment vous expliquez cela ? « Vous avez raison mais sachez que nous faisons toujours de nos mieux pour essayer de rendre les lieux propre » répond elle.

Cette dame accuse la Mairie de ne pas prendre ses responsabilités malgré les taxes collectées. « En réalité, c’est la Mairie qui devrait balayer le marché. Malheureusement, elle ne le fait pas. Nous payons à chaque fois les enfants dans la rue pour nettoyer les lieux », a-elle dit.

A côté des vendeurs de méchouis, s’allongent plusieurs autres gargotes. Nous entrons dans l’une d’elles. Contrairement aux autres, les conditions hygiéniques sont à peu près réunies.

Dans cette gargote, nous rencontrons Guy Julien Ndakouzou, coordonateur du Centre pour l’Information Environnementale pour le Développement Durable(CIEDD) qui est venue se rafraichir. Il nous livre ses impressions. « Si nous sommes ici tout le temps, c’est parce que les conditions hygiéniques sont à peu près réunies. Je demande aux autres d’en faire autant. On ne peut pas manger et ramener des microbes à la maison », a-t-il souligné.

La propriétaire de cette gargote a expliqué au RJDH comment elle fait pour garder son environnement propre. « La où tu prépares et que toi-même tu mange, tu as intérêt à l’entretenir. Je le fais toujours pour garder mes clients », a-t-elle précisé.

Marcel Mokoapi, président de l’Observatoire Centrafricain de Consommation trouve que la responsabilité incombe d’abord aux consommateurs et au gouvernement. « Si tu viens pour manger et que les conditions hygiéniques ne sont pas réunies, mieux vaut dire à la personne pour l’aider à changer. Le gouvernement doit aussi veiller sur ces gargotes, car elles versent de l’argent à l’Etat », a noté Marcel Mokoapi.

La majorité de commerçantes accusent la mairie de la ville de Bangui.

Une source proche de ce service de l’hygiène de la mairie a rejeté en bloc ces accusation, et trouve que les vendeuses elles-mêmes devraient prendre soins des gargotes afin d’attirer des clients et préserver la santé de ceux-ci.
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