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Des Centrafricaines s’expriment à l’occasion de la journée de l’élimination de la violence à l’égard des femmes
Publié le mercredi 25 novembre 2015  |  RJDH-Centrafrique
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A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, certaines femmes de la capitale centrafricaine se sont prononcées par rapport aux conditions de vie dans les foyer. Lors d’un micro baladeur réalisé ce mardi 25 novembre 2015 par le RJDH, les femmes intérrogées se dissent maltraitées.

«Les hommes ont toujours tendance à maltraiter les femmes au moment où nous sommes admises dans leur maison. Et nous avons subi plusieurs types de violences, certaines femmes disent ne pas pouvoir les supporter. Par contre, d’autres sont obligées de les supporter », a dit Florence au quartier Lakouanga dans le 2ème arrondissement de Bangui.

Pour Nadine Dewane, habitante du quartier Gobongo dans le 4ème arrondissement « de fois, les hommes donnent un peu d’argent et ils exigent beaucoup de choses. Ce qui n’est pas du tout bien dans un couple », a-t-elle déploré.

Une femme qui a requit l’anonymat, demande aux hommes de respecter les droits de la femme. « Cela dépend du comportement d’une femme vis-à-vis de son époux. Il arrive parfois que certaines femmes vivent en paix chez leurs maris. Et par rapport à cette journée, nous sollicitons l’appui du gouvernement centrafricain afin d’aider les femmes à sortir de la maltraitance», a-t-elle souhaité.

L’Association des Femmes Juristes de Centrafrique(AFJC) est l’une des organisations des femmes centrafricaines qui luttent contre les violences faites à l’égard des femmes.

Carine Makanda superviseur de programmes à l’AFJC a souligné avoir traitée plusieurs cas de violences dans leur structure à Bangui et à l’intérieur du pays. « L’AFJC a constaté six types de violences à légard des femmes: Le viol, l’agression sexuelle, l’agression physique, le mariage forcé, le déni de ressources, la violence psychologique. Ce sont des cas fréquents ici chez nous», a-t-elle confié au RJDH.

Elle a ajouté que, quand une victime se présente à l’AFJC, la première des choses à faire c’est l’écoute. « …Après, nous lui donnons la possibilité de faire le choix. Si la victime opte pour la réconciliation ou elle opte de déposer une plainte, et bien nous allons toujours l’accompagner dans la rédaction jusqu’à ce qu’elle ait les résultats et l’AFJC continue son travail dans le cadre du suivi de ces victimes», explique Carine Makanda.

Ces reactions sont receuillies à l’occasion du 25 novembre 2015, journée international de l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
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