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Centrafrique : en quête d’un bon candidat de l’alternance
Publié le dimanche 29 novembre 2015  |  Les Plumes de RCA
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Le citoyen appelé à voter ne se détermine pas qu’en fonction de convictions politiques mais aussi du choix judicieux d’un bon candidat à élire. Car, les élections sont des occasions où la parole est donnée aux populations pour choisir les hommes ou les femmes qu’elles sentent capables de les représenter dans les instances de décisions. Dans l’intérêt des électeurs, les élections doivent en principe contribuer à la paix, à la cohésion sociale, gage du développement. Autrement, elles ne vaudraient pas la peine d’être organisées.

Les élections en Centrafrique, il faut le dire, ont toujours évolué vers l’ethnicisme. En effet, ce sont ces choix ethniques qui nous ont plongés dans cette période sombre que nous vivons aujourd’hui. De même, l’éthique de ceux que nous avons élus sur la base de l’ethnicité ou d’autres raisons peu démocratiques, a négativement impacté l’opinion générale. Cela dit, cette transition doit nous interpeller à un inventaire politique. Et la question fondamentale qui s’impose à nous tous est : Qui doit être démocratiquement choisi pour qu’on ne retombe plus dans les mêmes erreurs ? Qui est susceptible de réincarner la politique de Boganda, fondée sur le concept d’intérêt général ou d’utilité politique ? Cette politique qui a su juguler les considérations régionalistes et ethniques, les langues, les religions pour nous donner une seule nation, une seule langue, une seule identité. Cette politique qui a fait naître une Centrafrique indivisible au-delà des intérêts particuliers.

Rappelons que l’ambiance délétère, propice au clientélisme, à la dévalorisation de l’intérêt général, à la corruption et au tribalisme, que nous vivons aujourd’hui, est inéluctablement imputée à toutes les classes politiques vétustes dans ce pays. Personne ne peut s’en dédouaner. Par conséquent, il est temps de réfléchir au bon choix d’un candidat susceptible d’avoir une prise de conscience engagée afin d’éviter ces écueils récurrents.

Car, le bon candidat n’est pas celui qui croit que « faire la politique » est le chemin le plus facile et le plus direct pour s’affirmer socialement en Centrafrique. Celui qui croit qu’ « on entre en politique pour faire « carrière » », sans avoir de qualifications appropriées, mais des comportements prédateurs. Ce manque de sens éthique a comme conséquence le manque d’une vision claire et définie du bien commun et d’un projet de société.

Il est important aujourd’hui d’éradiquer de la sphère politique centrafricaine tous ces prismes déformants de la réalité que sont le « carriérisme », le « populisme », l’« affairisme», le « népotisme » et exercer le discernement au niveau tant individuel que social pour distinguer le vrai du faux de tous ces candidats qui écument le paysage électoral. L’homme politique doit être jugé sur son parcours et ses résultats et non sur des promesses fallacieuses.

Par le choix lucide d’un bon candidat, la pratique du pouvoir sera plus sereine et la société dite civile supportera mieux sa classe politique puisque les deux vivront enfin en osmose et non plus dans deux mondes parallèles. Ne soyons plus dupes et ne nous laissons plus influencés par nos émotions ou nos passions partisanes.

PASSI KERUMA
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