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Centrafrique : Lettre ouverte à M. François Hollande – Président de la France
Publié le mardi 1 decembre 2015  |  Journal de Bangui
Le
© Autre presse par DR
Le président français François Hollande
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Objet: Centrafrique, les prochaines élections 2015 à haut risque sans le DDR

Monsieur le président

Le but de ce choix d’expression est de vous parler de mon attachement profond envers ces valeurs qui sont la démocratie, le respect des droits de l’homme et la liberté d’expression qui sont torpillées par Catherine SAMPA PANZA mais de profiter de ce seul moyen à ma disposition en tant que citoyen Centrafricain, pour lancer une sorte de cri d’alarme concernant mon pays la Centrafrique d’où la situation s’empire de jour en jour..

Monsieur le président
Il n’est ni possible ni nécessaire de revenir sur tous les faits qui ont marqué la politique Centrafricaine.
Bien que ce message vous soit personnellement envoyé, il vise aussi à informer la communauté internationale et ainsi attirer l’attention sur des risques conséquents de la situation politique actuelle de la Centrafrique.

Monsieur le président
Le processus de vivre ensemble en Centrafrique connaît aujourd’hui un blocage car les autorités actuelles ne sont pas prêtes à réconcilier les Centrafricains entre eux .Par conséquent cette situation est susceptible de s’effondre d’un moment à l’autre. Il n’y a pas besoin de grand-chose pour que les cicatrices se transforment en nouvelles blessures. Cette fragilité est due aux nombreux problèmes de fond qui rendent très complexe ce processus. L’un des raisons majeures de cette complexité est l’existence même du Népotisme, le régionalisme, le favoritisme, le clanisme et l’exclusion sociale ce sont des maux à bannir dans la nouvelle Centrafrique.

Ceux qui ont de près ou de loin participé aux actes de tueries, de pillages …, ce sont tous ces mêmes gens qui sont directement ou indirectement impliqués au premier rang dans ce processus de réconciliation nationale, des criminels sont récompensés dans les hautes fonctions de l’Etat au détriment des jeunes diplômes.
Bref, la démocratie n’étant pas leur culture, elle leur a été imposée par les événements. Ce pendant ces personnalités restent très puissantes dans la société Centrafricaine et gardent toujours l’influence sur l’opinion aussi bien sur le plan national.
Dès lors, on se tromperait énormément de penser que créer une rébellion est devenue un fonds de commerce en Centrafrique.

Dans une telle situation et pour une si importante question concernant le cœur même du destin du pays, il est à chaque fois très indispensable de se retourner contre le peuple afin qu’il exprime directement sa souveraineté.

Mais la mauvaise volonté politique des autorités de la transition fait qu’empirée la situation du pays les opposants au régime dictatorial de Catherine SAMPA PANZA sont interdits de quitter le territoire Centrafricain.

Tous les acteurs de la société civile Centrafricaine sont dans le collimateur de Madame Catherine SAMPA PANZA .Ce bon sens n’est rien d’autres que le respect, par tous les acteurs, des droits de l’homme et de libertés individuelles et des règles démocratiques ce qu’ignore Madame Catherine SAMPA PANZA.
En définitive, le DDR est crucial avant l’organisation des élections en Centrafrique.

Il est donc aujourd’hui et plus que jamais important que la communauté nationale se mobilise et que la communauté internationale de son coté, redouble d’efforts pour soutenir le peuple Centrafricain dans ce processus.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le président de la république, l’expression de ma très haute considération

SIMON KOITOUA,
AGADIR MAROC
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