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La table ronde sur la sécurité s’achève en traçant le nouveau chemin à suivre
Publié le lundi 7 decembre 2015  |  RJDH-Centrafrique
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Du 3 au 6 décembre dernier, les forces vives de la nation, les pouvoirs publics et la communauté internationale ont réfléchi au siège de la CEMAC à Bangui sur les nouvelles orientations du secteur de sécurité en Centrafrique. Ils se sont séparés le dimanche dernier, après avoir formulé des recommandations.

L’atelier de réflexion sur le secteur de la sécurité s’est soldé par des recommandions dont la ligne est « la répartition équilibrée des forces de défense et de sécurité sur toute l’étendue du territoire, avec premièrement le contrôle citoyen exercé par la société civile, deuxièmement la subordination des forces de défense et de sécurités aux institutions démocratiques, troisièmement un contrôle de dépense, budget, législation et politique concernant le secteur de la sécurité par la validation à travers les organes compétant ».

Durant les quatre jours de travaux, plusieurs entités dont la plate forme de la société civile, le Conseil National de la Jeunesse, les forces armées Centrafricaines ainsi que les groupes militaro-politiques ont eu à débattre et adopter finalement une feuille de route pour la sécurité nationale.

François Xavier Yombandjé, évêque de Bossangoa, président et facilitateur de cette assise, revient sur certaines décisions issues de cette rencontre. « Il faut commencer par ce qui a été défini, c’est à dire les acteurs ensuite par les missions et les principes. Pour les acteurs, en matière de sécurité, au lieu de parler seulement des acteurs de la défense, il y a aussi les acteurs élargis par exemple la population », a-t-il indiqué.

L’évêque émérite de Bossangoa dit être optimiste. « J’ai un bon espoir. C’est un point de repère, un projet, une proposition qui sera soumise aux autorités techniques et politiques pour arriver à une formulation plus grande et plus souveraine », a-t-il souligné.

Jean Pierre Nguérépidou, un des participants ne partage pas ce point de vu. « Les textes que nous avons débattus, existent depuis 1996 mais ils ne sont pas appliqués. Je suis désolé mais je suis obligé de l’affirmer ici que il ya rien de nouveau », a-t-il trouvé.

C’est la première fois que des forces vives de la nation se retrouvent pour discuter du secteur de la sécurité depuis la fin du forum de Bangui de mai 2015.
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