Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Centrafrique: tirs et barricades à Bangui après l’annonce des candidats à la présidentielle (ambassade de France)
Publié le mardi 8 decembre 2015  |  AFP
Délestage
© Autre presse par DR
Délestage chronique : des manifestations populaires sévères planifiées à Bangui
Comment




Des barricades ont été érigées et des tirs entendus mardi après-midi à Bangui après l'annonce des candidatures retenues pour participer à la présidentielle prévue le 27 décembre, et le rejet de celle de l'ex-président François Bozizé, a averti l'ambassade de France.

"Barricades et tirs" ont été signalés dans au moins huit quartiers de Bangui, affirme l'ambassade dans un message de sécurité envoyé par SMS, qui recommande à ses ressortissants d'"éviter ces secteurs et de limiter les déplacements au strict nécessaire".

La Cour constitutionnelle centrafricaine, qui a validé mardi matin 30 candidatures pour la présidentielle, a annoncé le rejet de celles de François Bozizé à la présidentielle, et de Patrice-Edouard Ngaïssona, le coordinateur général des milices - majoritairement chrétiennes et animistes - anti-balaka accusées d'avoir commis d'innombrables exactions sur la population depuis deux ans.

Le calme régnait dans le centre-ville et la situation était surtout tendue dans les quartiers périphériques de la capitale comme Combattants (non loin de l'aéroport) et Gobongo, proches des fiefs des anti-balaka.

Tout l'après-midi, un hélicoptère a survolé la ville et en fin de journée, les Banguissois se dépêchaient de rentrer chez eux avant la tombée de la nuit, a constaté une journaliste de l'AFP.

"J'habite à +Combattant+ et c'est tendu là-bas, j'espère trouver un taxi rapidement (...) personne ne sait comment ça peut finir avec ces jeunes", a déclaré Yolande, une quinquagénaire qui travaille dans le centre-ville.

Le premier tour des élections présidentielle et législatives est officiellement prévu le 27 décembre, avant un éventuel second tour le 16 janvier 2016.

Plusieurs fois reportés en raison essentiellement de la situation sécuritaire, ces scrutins doivent marquer le retour à une normalité institutionnelle dans le pays, plongé dans une crise sans précédent depuis les massacres intercommunautaires de fin 2013-début 2014.

François Bozizé, qui vit en exil, est lui sous le coup de sanctions de l'ONU et d'un mandat d'arrêt centrafricain pour son rôle présumé dans les violences et les tueries.
Commentaires


Comment