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Centrafrique : quel président pour l’après-transition ?
Publié le vendredi 11 decembre 2015  |  Centrafrique Libre
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© Autre presse par DR
Centrafrique : Elections présidentielles, 30 candidats retenus en final
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Ça y’ est ! Les dés sont jetés !

Trente (30) candidats prennent part à la course pour le Palais de la Renaissance à Bangui. Certains de ces candidats partent en « favoris », d’autres en « complément d’effectif ».
Ce qui est sûr, c’est que ces trente valeureux compatriotes partent à chance égale, car pour la première fois depuis 30 ans, la République Centrafricaine organise une élection présidentielle où le Président au pouvoir n’est pas candidat à sa propre succession. C’est dire que les jeux sont ouverts !

A la veille de l’ouverture officielle de la campagne, nombre des candidats n’ont produit de projet politique. Qu’à cela ne tienne ! On n’aurait pas eu le temps nécessaire de lire dans les détails, d’analyser, et de comparer 30 projets de société. Cet exercice se fera dans l’entre-deux tours, en cas de non victoire par K.O. au premier tour.

Ces élections sont des élections de « sortie de crise ». La priorité est le retour de la PAIX, avec un Président élu par les Centrafricains eux-mêmes.

Au-delà des projets de société des uns et des autres (lesquels projets se ressemblent pour la plupart d’ailleurs), le nouveau président devra mettre en application les recommandations issues du Forum National de Bangui, qui a défini les priorités : retour définitif de la paix, sécurisation et stabilisation du pays, désarmement de toutes les milices armées, réconciliation nationale. C’est dire que le chantier est énorme !

A défaut de choisir parmi les projets de société, regardons plutôt le profil psychologique que devrait avoir notre futur Président de la République :

- Le prochain Président de la République doit être un humaniste, intègre, capable de rassembler au-delà de son clan ou de sa famille politique.
- Il devrait être cet homme ou cette femme de réseaux, capable de faire revenir les investisseurs pour la relance de l’économie.
- Le prochain président doit incarner la nation centrafricaine et vivre pleinement cette incarnation. Pour cela, il ou elle ne doit pas être l’otage d’un clan ou d’un parti politique.
- Le prochain locataire du Palais de la Renaissance doit être cet homme ou cette femme proche et en contact direct avec le peuple, ce peuple meurtri par trois années de violences. Pour cela, il ne doit pas s’entourer de centaine de conseillers ou autres gourous officieux.
- Le prochain président doit être d’une très grande compétence et une capacité de travailleur.
- Il doit avoir une grande connaissance des maux dont souffre le pays.
- Il devrait maîtriser parfaitement les nouvelles technologies de l’information et de la communication, afin de comprendre le monde d’aujourd’hui et les grands enjeux.
Ces deux semaines de campagne vont permettre aux Centrafricains de se faire une idée sur le profil de chaque candidat.

En espérant une campagne électorale saine et respectueuse du code électoral, et surtout du code de bonne conduite signé par les prétendants eux-mêmes !

Chibazo-Théophilus OKOYE, le 10/12/2015, Montpellier 21h50 !
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