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Le projet THIMO atteind sa 1ère phase d’action sociale pour la réduction de pauvreté et la cohesion sociale
Publié le vendredi 11 decembre 2015  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par DR
Le projet THIMO enregistre ‘’un bilan positif’’ après dix mois de lancement
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Le projet dit Travaux à Haute Intensité de Main d’œuvre, THIMO en sigle, est en train d’atteindre résolument son objectif. Ce projet d’assistance post-conflit qui vise l’utilisation optimale de la main d’œuvre pour réduire au maximum la pauvreté, atteint sa première phase d’action sociale à Bangui. Un point de presse visant à présenter le bilan à mi-chemin des activités du projet « THIMO-Bangui » s’est tenu, le 09 décembre 2015 au ministère des travaux publics à Bangui.
Lancé officiellement le 22 janvier 2015 par Catherine Samba-Panza, Cheffe de l’Etat de la Transition dans le 6ème Arrondissement de la ville de Bangui, les THIMO dans sa première phase concernent tous les 8ème Arrondissements de la ville de Bangui. Les travaux de cette première phase consistent en la réhabilitation de voiries et drainage ainsi qu’en la création de fossés maçonnés le long des voies réhabilitées. Selon Jules YANGANDA, Expert en communication près de ce projet, le projet « THIMO-Bangui » a créé à ce jour, 61. 000 emplois correspondant à plus de 141 millions de francs CFA distribués aux jeunes et femmes démunies en termes de revenus financier.
« Ce projet qui vise à ramener la cohésion sociale et aussi à réduire la pauvreté présente un impact positif sur la population bénéficiaire. Nous avons enregistré aujourd’hui ouvriers et cadres pour ce projet », a-t-il noté.
Cette approche, d’après lui, a déjà fait ses preuves dans de nombreux pays africains jadis frappés par la crise militaro-politique. C’est le cas de la Cote d’Ivoire, du Burundi où le projet THIMO a été expérimenté. Le Gouvernement centrafricain s’est inspiré de cette approche. C’est pourquoi, il a initié le projet THIMO-Bangui qui a été financé par la Banque Mondiale à hauteur de 4 milliards de francs CFA. Le projet est divisé en deux phases. Mais la première phase a eu quelques difficultés au cours de sa mise en œuvre.
« Cette première phase qui a démarré en janvier 2015 devait durer normalement 6 mois. Malheureusement les récents évènements ont perturbé le déroulement des activités THIMO. C’est pourquoi les travaux de cette première phase continuent encore dans certains Arrondissements de la ville de Bangui », a expliqué Jules YANGANDA.
La 2ème phase des THIMO sera très bientôt démarrée dans le 2ème Arrondissement de la ville de Bangui. Les travaux consistent en la réhabilitation de route et en la création des fossés maçonnés.
«Je vous informe que dores et déjà, les Autorités locales du 2ème Arrondissement se réjouissent de l’avènement de ce projet qui va permettre aux jeunes et femmes de la localité d’accéder aux sources de revenus afin d’améliorer leurs conditions de vie », a-t-il intimé
De nombreux bénéficiaires de ce projet ont utilisé une partie de leurs revenus pour se lancer dans de petits commerces, à en croire l’Expert en Communication qui a ajouté que : « Certains ex-combattants bénéficiaires de ce projet ont déclaré avoir abandonné les armes pratiques pour se consacrer aux travaux THIMO».
Toutes fois, ce projet THIMO relève de grandes difficultés. le cas de vol des matériels de travail constatés souvent sur le site des travaux, le refus de certains manœuvres d’accepter le principe de rotation qui devrait permettre à d’autres personnes d’accéder aux sources de revenus. Chaque bénéficiaire perçoit en terme de revenu financier 2500 FCFA par jour, cela pour deux (2) semaines minimum de contrat et deux (2) mois maximum. Les résultats montrent que le projet a effectivement contribué à réduire la pauvreté et à ramener la cohésion sociale au sein des communautés. Car il a favorisé la réinsertion des jeunes, des femmes démunies et des ex-combattants dans le tissu professionnel.
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