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Viols en Centrafrique : le poison du doute chez les "Diables rouges" de Colmar
Publié le samedi 12 decembre 2015  |  Centrafrique Presse Info
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© AFP par PATRICK FORT
Des soldats français , cadre de l`opération Sangaris , en patrouille dans des quartiers de la capitale Bangui
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Une unité d'élite de l'armée de terre est au cœur de l'enquête sur les accusations de viols d'enfants en Centrafrique en 2014. Quatre soldats du 152e régiment d'infanterie ont été entendus le 8 décembre, avant d'être libérés. Les gradés dénoncent des invraisemblances. Le temps passé depuis les faits laisse craindre une enquête impossible.

On ne voit que lui. Le diable rouge vif, fin, parfaitement lustré et armé d'une pique menaçante a été figé en une fière statue plantée sur le haut d'un rond-point à une entrée de Colmar, à un jet de pierre de l'immense caserne Walter qui abrite le 152e régiment d'infanterie. L'unité a vu sous le jour sous la Révolution française. Elle a été affublée du surnom de "Diables rouges" en 1915 par les Allemands lors des combats de l'Hartmannswillerkopf. "Un régiment de tradition. Une fierté de la ville de Colmar", souffle un restaurateur comme une évidence.

Chacun sait qu'ils se sont illustrés lors de plusieurs opérations récentes :

l'Afghanistan en 2011, la Centrafrique entre avril et septembre 2014 ou encore l'opération Sentinelle pour protéger des lieux sensibles après la vague d'attentats de janvier dernier... Lorsqu'ils ne combattent pas sur les théâtres extérieurs ou qu'ils ne défilent pas devant la population, les "Diables rouges" siègent en leurs quartiers, immense caserne à l'entrée de laquelle tout visiteur peut lire leur devise : "Ne pas subir."
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