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L’UA exhortée à sortir de syndrome de dépendance aux bailleurs de fonds
Publié le dimanche 26 octobre 2014  |  Xinhua
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© Xinhua par DR
La présidente de la Commission de l`Union Africaine (UA), Ndalami Zuma
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L'Union africaine (UA) est appelée à s'efforcer de sortir de syndrome de dépendance aux bailleurs de fonds pour la paix et la sécurité durables.
L'appel a été lancé samedi par des envoyés et des médiateurs participant à la 5e Retraite annuelle de haut niveau sur la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique, organisée cette semaine à Arusha en Tanzanie par l'UA et la Tanzanie, avec le soutien du Centre africain pour la résolution constructive des disputes (ACCORD) et l'Institut pour les études de sécurité (ISS).

Ces intervenants ont souligné la nécessité de mettre au point une stratégie qui rend l'UA libre des "aides", exprimant leur inquiétude sur la dépendance accrue de l'UA vis-à-vis des Nations Unies dans le maintien de la paix et de la stabilité.

"On peut à juste titre faire valoir que puisque l'ONU a la responsabilité mondiale pour maintenir la paix et la sécurité internationales, les missions de maintien de la paix de l'UA doivent bénéficier des contributions de l'ONU", a indiqué l'ambassadeur Kongit Sinegiogis, représentant permanent d'Ethiopie auprès de l'UA et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (UNECA).

"Le niveau actuel de la dépendance aux bailleurs de fonds est inacceptable pour toute personne qui se respecte et nous devons prendre des mesures audacieuses pour sortir de ce syndrome de dépendance", a-t-il affirmé.

Le budget 2015 de l'UA prévoit 142,6 millions USD pour le besoin opérationnel et 379,4 milllions USD pour les programmes. Les 54 Etats membes prennent en charge seulement 28% de ce budget, alors que le reste viendrait des partenaires, a fait savoir l'ambassadeur Singegiogis, précisant que les bailleurs de fonds financent 97% des programmes de l'UA.

"Bien qu'il y ait des efforts pour changer cette situation, nous avons besoin d'agir d'urgence", a-t-il déclaré.

D'autres envoyés ont indiqué qu'il est grand temps pour l'UA de mobiliser ses propres ressources financières qui la permettrait de relever les défis sécuritaires.

"L'UA ne doit pas compter beaucoup sur l'organisme international car parfois les aides attendues pourraient trader", a affirmé le ministre tanzanien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Bernard Bembe.

Il a ajuté que l'Afrique est confronté à certains nouveaux défis sécuritaires qui demandent des mesures internes.

Le commissaire pour la paix et la sécurité de l'UA, l'ambassadeur Samil Chergui, a souligné la nécessité pour l'Afrique de rendre ses peuples capables de régler les conflits.
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