370 millions d’Africains de classe moyenne, selon la BAD

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Publié le jeudi 30 octobre 2014 | Gabon eco

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Cérémonie d`ouverture de la réunion du Conseil d`Administration de la BAD, en présence du premier ministre ivoirien
Lundi 08 septembre 2014. Abidjan. Le premier ministre Ivoirien, Daniel Kablan Duncan et plusieurs membres de son gouvernement ont assisté à la première réunion du Conseil d`Administration de la Banque Africaine de Développement (BAD), marquant le retour de l`institution en Côte d`ivoire.

Selon une étude de la Banque Africaine de Développement (BAD) dévoilée lundi 27 octobre 2014, 34% de la population, environ 370 millions de personnes en Afrique appartiendraient à la classe moyenne. Une augmentation due à la nette amélioration du niveau de vie, insufflée par les bonnes performances économiques du continent. Des changements s'opèrent petit à petit sur le plan social en Afrique. Selon une étude de la Banque Afrique Africaine de Développement (BAD) rendue publique lundi 27 octobre 2014, 34% de la population, environ 370 millions de personnes en Afrique, appartiendraient à la classe moyenne.

Pour la BAD, cette augmentation est la conséquence de la nette amélioration du niveau de vie, insufflée par les bonnes performances économiques du continent.

En effet, « il y a une classe moyenne stable et elle augmente », reconnaissent les responsables de la BAD. Ce chiffre pourrait d’ailleurs encore augmenter de 8% et passer à 42% d'ici 2060.

Analysé par région, 77% de cette population est localisée en Afrique du Nord et 36% en Afrique Centrale. Selon l'étude de la BAD, ces régions possèdent un secteur privé robuste et créateur d'emplois capable de favoriser le bien-être des populations. Ces régions sont suivies par celle du Sud, puis de l'Ouest et au bas du tableau, celle de l'Est.

Pour aboutir à ces données statistiques, la BAD a pris en considération les standards des ménages sur le continent, notamment le revenu, la patrimoine de ces ménages (télévision, voiture, réfrigérateur, et bien d'autres), l'accès à l'eau et à l'électricité, la présence de toilettes dans les ménages et le type de revêtement du sol.

Avec l'augmentation de la croissance (5,8% en 2015) de l’Afrique, programmée par le Fonds Monétaire International (FMI), ces statistiques pourraient être reconsidérées puisque ce changement du niveau de vie de la population est conditionnée par le dynamisme de l'économie du continent qui ne cesse chaque année d'étonner les spécialistes internationaux.

Menée dans 37 pays du continent sur une période de 20 ans, près de 800.000 ménages africains se sont prêtés à l’étude de la BAD.