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Rentrée scolaire, insécurité, transition et chute de Blaise Compaoré à la Une à Bangui
Publié le lundi 3 novembre 2014  |  Agence de Presse Africaine
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Bangui (Centrafrique) - La rentrée scolaire 2014-2015, l’insécurité à Bambari, située à 380 km au nord-ouest de Bangui, la transition et la démission forcée de Blaise Compaoré suite à la pression du peuple, font la Une des journaux de ce lundi.


L'Hirondelle exprime son inquiétude avec ce titre : « la rentrée scolaire coince : six points de revendications syndicales sur la table du gouvernement » alors que Centrafric Matin met en avant les apprenants en mettant en manchette : « Les élèves posent les préalables de la rentrée scolaire 2014-2015 ».

Selon L'Hirondelle, c'est le front social qui s'y mêle désormais. Mais le journal estime que cela n'est guère étonnant car dans bien de pays défaillants, la rentrée scolaire a toujours été une arme redoutable entre les mains des enseignants pour faire aboutir des revendications relatives à leur condition de vie et de travail.

Parmi ces six points de revendication figurent entre autres, précise ce journal, « la restauration de la sécurité, l'apurement des quatre mois d'arriéré de salaire et le déblocage des effets financiers des avances ».


« Je n'ai pas fini l'année scolaire 2013-2014. Si la sécurité revient dans le 3è arrondissement, je serai contente d'aller à l'école » confie, Bénicia, élève en classe de CM1 au Complexe Scolaire Marie Thérèse, situé derrière le quartier Kina dans le 3è arrondissement.

Sur un tout autre plan, Médias+ a fait un « Dossier Spécial Bambari-Ouaka, l'enfer ». Le journal indique que « la population de Bambari demande le désarmement des forces négatives locales et le départ du capitaine algérien de la Sangaris pour vivre enfin en paix » titre Médias+.

Selon Média+, le 26 octobre la population de la rive gauche de la Ouaka a organisé un concert de casserole pour extérioriser sa colère au sujet de l'insécurité généralisée qui règne à Bambari et le mardi 27 octobre c'est une marche pacifique. Cette-fois-ci sur les banderoles « Non à Hollande et aux peulhs. Nous voulons la paix ».

« Notre colère se justifie par le fait que les Sangaris n'assurent pas la sécurité et arment les peulhs contre la population non musulmane. Nous avons mal apprécie les propos du capitaine Samir de la Sangaris qui nous invite à demander pardon aux peulhs », rapporte Média+.
Le Confident se contente d'un « Bambari exprime son ras-le-bol ».

Centrafric Matin revient sur la promesse de la présidente de la transition au lendemain de la formation du gouvernement Kamoun.

« Dans trois semaines, le gouvernement Kamoun sera évalué. Utopie ou réalité. La population attend avec patience », titre ainsi le journal.

Le Centrafricain lambda s'interroge, fait remarquer ce journal se demandant si réellement cette mesure sera exécutée à la loupe. Comme la RCA est un pays où les dirigeants politiques n'ont pas respecté et ne respectent pas leurs programmes ou leurs plans d'action ?
« Pouvons-nous croire à cette initiative ? Attendons voir », a-t-il commenté.

En dehors de nos frontières, Le Démocrate, revient sur « La leçon de Ouaga ». Selon ce journal, la modification de la constitution est monnaie courante dans la société africaine. Il suffit d'avoir une majorité à l'Assemblée nationale et le compte est fait. Au nom du peuple, avec ou sans consentement de la population. Mais avec l'évènement de Burkina Faso où un projet de ce genre a occasionné un changement politique, illustre le changement de mentalité du peuple africain désormais capable de se prononcer sur son destin, avertit Le Démocrate.

Et Le Citoyen, de renchérir « la rue a eu raison de Blaise Compaoré. A qui le prochain tour ? » avant de s'interroger « est-ce le début de l'automne africain ? ».

A l'en croire, le monde s'accorde pour dire que c'est une bonne leçon de démocratie, un avertissement pour ceux là, des chefs d'Etat africains qui, après des décennies aux commandes de l'Etat, veulent mordicus y mourir.

KG/od
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