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Les législatives et présidentielle devaient être organisées dimanche mais le scrutin a dû être décalé à cause d’un défaut d’approvisionnement du pays en bulletins de vote.
Publié le samedi 26 decembre 2015  |  Centrafrique Presse Info
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© Autre presse par DR
Centrafrique : Elections présidentielles, 30 candidats retenus en final
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Prévues dimanche, les élections législatives et présidentielle en République centrafricaine ont été reportées officiellement à mercredi. Le scrutin avait déjà été retardé à plusieurs reprises du fait de l’insécurité dans le pays. Ce nouveau report de trois jours n’est pas dû à de nouvelles violences, mais à des problèmes logistiques. Les derniers bulletins de vote sont seulement arrivés à Bangui mercredi soir. Ils doivent maintenant être acheminés dans les plus de 5 600 bureaux de vote, par avion et par camions. Vu la superficie du pays et le manque d’infrastructures routières, cette distribution risquait de ne pas être achevée d’ici dimanche. «Tous les bulletins sont maintenant arrivés dans les chefs-lieux des provinces et la Minusca sécurise le transport du matériel», dit Vladimir Monteiro, porte-parole de la mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine.

Un autre élément avancé par l’Autorité nationale des élections (ANE) est de pouvoir achever la formation des agents électoraux. Lors du référendum constitutionnel du 13 décembre, de nombreux procès-verbaux servant au décompte des votes ont été mal rédigés et ont dû être invalidés. «Ces quelques jours vont permettre de faire les ajustements nécessaires», dit Julius Ngouadé-Baba, le rapporteur général de l’ANE. Une réunion s’est tenue jeudi avec la présidente du gouvernement de transition, Catherine Samba Panza, les candidats ou leurs représentants, la Cour Constitutionnelle et plusieurs ambassadeurs. «La discussion a duré plus de trois heures. Certains candidats demandaient un report plus long afin de prolonger leur campagne, confie une source diplomatique. C’est pour cela qu’il était important de réunir tout le monde et d’obtenir un consensus, afin d’éviter les réclamations.» Catherine Samba Panza a rappelé sa détermination à tenir ses engagements envers la communauté internationale et à ce que le scrutin se déroule avant la fin de l’année. La date du 30 décembre, proposée par l’ANE, a finalement mis tout le monde d’accord. «C’était nécessaire, pense Anicet Georges Dologuélé, l’un des trente candidats à la présidentielle. L’élection ne sera sans doute pas parfaite, mais dans les conditions actuelles, on risquait de se diriger vers une crise.»

A Bangui, ce matin, beaucoup n’avaient pas encore pris connaissance de la nouvelle. Ce vendredi, ce sont les célébrations de Noël qui occupent les esprits. Mais à l’approche du scrutin, la capitale centrafricaine semble aussi avoir retrouvé un peu d’espoir. Fatigués de ces années de violences intercommunautaires, les électeurs se sont inscrits massivement sur les listes électorales. Le plus grand défi est que ces élections se déroulent de manière suffisamment crédible pour limiter les contestations au moment de l’annonce du résultat des urnes.

Patricia Huon envoyée spéciale à Bangui
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