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Présidentielle: les politicards veulent voler la victoire du peuple centrafricain
Publié le lundi 4 janvier 2016  |  Centrafrique Libre
Faustin
© Autre presse par DR
Faustin Archange Touadera
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Sévèrement rejetés dans les urnes par les centrafricains, les mauvais perdants sans foi ni loi qui s’estiment avoir été payés en monnaie de singe par la France et l’ONU pour leur traitrise. Ils veulent mettre la RCA à feu et à sang. Alors que personne ne s’y attendait , l’outsider, homme intègre et meilleur premier ministre centrafricain de tous les temps, le professeur Faustin Archange Touadera se dirige inéluctablement vers une victoire sans précédent. Mais cette victoire qui émane du peuple est en train d’être contestée par une minorité de ses adversaires qui chantaient pourtant « ALLONS SEULEMENT ou mieux VAKA by VAKA ou encore PREMIER TOUR KO« .

Les mauvais perdants qui ont pourtant signé un code de bonne conduite refusent de reconnaitre leur probable défaite qui n’est que l’émanation de leur complicité, sinon leur inaction lorsque le peuple centrafricain tombait sous les balles des mercenaires tchado-soudanais. Ces derniers ont contre toute attente décidé de prendre les centrafricains en otage en se lançant dans un enfantillage hier à l’hôtel Ledger plaza de Bangui. Dans ce lieu devenu leur tribunal, ils ont décidé de l’annulation pure et simple des élections du 30 au motif que celles seraient entachées de fraudes massives. Et pourtant ces gens qui comptaient sur la France ou un hold-up, étaient les premiers à s’opposer aux journalistes et aux observateurs de la vie politique centrafricaine qui dénonçaient les circonstances dramatiques dans lesquelles les élections avaient été préparées.

La percée fulgurante de Faustin Archange Touadera alias FAT a mis en ébullition les chaumières politiques au point que ces politicards et mauvais perdants qui ont tous participé à la gestion calamiteuse de la transition et qui redoutent sans doute des poursuites judiciaires pour détournements, vols et apologie à la partition, en sont venus à l’idée d’un boycott.

Il faut le signaler l’outsider FAT a été rejeté par son propre parti le KNK et par son mentor François Bozizé au profit de Dologuélé. N’ayant pas volé l’argent du peuple quand il était premier ministre, Touadera n’a pas battu une campagne à l’américaine. Sans moyens, ce pauvre ex premier ministre n’a réussi à affréter un avion de la compagnie MINAIR qu’une seule fois en allant à Bossangoa. C’est par la route qu’il s’est rendu à Boali, Bossembélé, Bouar, Carnot, Yaloké, Bossemptélé, Baoro, Berbérati, Damara et Sibut.

Répondant aux questions de Centrafrique libre de savoir s’il allait chercher des partenaires pour l’aider à financer sa campagne présidentielle, le docteur d’État en mathématiques avait été catégorique: « Je préfère dire la vérité à mon peuple que je n’ai pas d’argent pour acheter sa conscience et que je préfère perdre l’élection présidentielle plutôt que de prendre l’argent du diable et hypothéquer l’avenir de mon pays ». Cette franchise a payé.

Dans ses meetings FAT s’est contenté de dire à son peuple qu’il n’avait pas d’argent, mais qu’il l’ invitait seulement à lui accorder son suffrage afin de continuer le travail de la modernisation et de l’assainissement des finances publiques qui avait été interrompu en 2013 avec la nomination du PM Tiangaye et l’arrivée de la Séléka au pouvoir.

A vrai dire les centrafricains qui ont souffert dans leurs âmes et qui ont été abandonnés et négligés par la classe politique et l’ancienne opposition FARE puis l’AFDT, n’ont fait qu’un vote sanction en plébiscitant Touadera qui a su préserver les acquis sociaux sous le magistère de Bozizé. Les centrafricains à travers ce choix ont montré au monde qu’ils sont un peuple digne et qu’ils connaissent désormais tous ceux qui ont conduit leur pays dans l’abîme.

Les mauvais perdants doivent se tenir tranquilles et laisser l’Agence Nationale des Élections et la Cour constitutionnelle de la transition poursuivre leurs travaux.Notons que le candidat démocrate et révolutionnaire Gouandjika a accepté sa défaite et appelle ses collègues à respecter le suffrage universel. Selon des sources dignes les centrafricains qui ont voté dans leur majorité Touadera se disent prêts à mourir dans la rue pour faire respecter ce choix démocratique.

Wilfried Maurice SEBIRO
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