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Un chef de quartier Damala 1 à Bangui mis en prison arbitrairement
Publié le lundi 4 janvier 2016  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Les prisonniers de la Maison d’Arrêt de Berberati déplorent leurs conditions de vie
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Le chef du quartier Damala 1, localité située dans la commune de Bégoua, a témoigné avoir été séquestré la semaine dernière par le commissaire de police de l’Office Central pour la Répression de Banditisme (OCRB) de la commune. C’est dans le cadre de la lutte contre les avortements provoqués que cette autorité communale aurait été jetée en prison.

Selon les témoignages de la victime, une jeune fille a tenté d’avorter. Informé de la situation, le chef de quartier de Damala 1 s’est opposé à cet acte qu’il qualifie de « crime », et il a été séquestré par le commissaire de la police de Damala avant de le mettre en prison.

« Malgré l’intervention du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Bangui, cet officier de la police n’a pas accepté que je sois libéré. J’ai passé trois jours en prison, c’est parce que la fille est parenté à cet officier de la police », a témoigné la victime.

Il poursuit par ailleurs qu’il a été accusé d’être en connivence avec les Anti-Balaka. « Des accusations ont été formulées à mes égards. Je ne suis pas un chef des Anti-Balaka. Ce commissaire me traite de complice à ce groupe armé, alors que je ne le suis pas », a ajouté le chef de quartier en ajoutant qu’il a été passé à tabac. « J’ai reçu 12 coups de fouets avant d’être jeté en prise et pourtant je suis quand-même une autorité locale », a déploré le chef de quartier de Damala.

La victime a souligné que cette arrestation a des conséquences néfastes sur sa santé. « Depuis le 27 décembre dernier, j’éprouve des difficultés dans mes déplacements, suite aux coups reçus au niveau de la pomme des pieds », a relaté la victime.

Le RJDH n’a pas encore reussi à avoir la version du commissaire de Begoua pour sa version des faits.

Cependant, interrogé sur cette question, le commissaire de l’OCRB de Damala qui dit avoir suivi le dossier a confirmé les faits, qu’il qualifie d’une « arrestation arbitraire ».

« Le chef de quartier de Damala1 est libre suite au plaidoyer, du commissaire de l’OCRB de Damala1 et d’autres autorités compétentes. Nous qualifions cet acte d’une arrestation arbitraire », a affirmé Arsène-Ghislain-Ovide Lacky, commissaire de l’OCRB de Damala.
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