Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Jean Serge Bokassa la révélation de la présidentielle de 2015
Publié le mercredi 6 janvier 2016  |  Centrafrique Libre
Le
© Autre presse par DR
Le Ministre Jean Serge Bokassa
Comment




Jean Serge Bokassa même s’il n’est pas sur de parvenir au deuxième tour est déjà la révélation de la présidentielle de 2015. JSB a laissé sur le carreau de nombreux dinosaures de la politique centrafricaine. Alors que personne ne s’attendait à le voir aux premières places de cette élection présidentielle, Bokassa junior poursuit son ascension et obligera sauf si un miracle se produisait les deux anciens premiers ministres Anicet Georges Dologuélé et Faustin Archange Touadera à négocier avec lui ses nombreuses voix.

Inutile de chercher des poux dans ses cheveux pour comprendre la mobilisation des centrafricains derrière son projet de société. D’aucuns affirment que JSB bénéficie du patronyme de son père, l’ex défunt président et dictateur Jean Bédel Bokassa qui jouit d’une popularité réelle en cette période de grande crise de patriotisme qui frappe ce pays. C’est une évidence, son père Bokassa qui était tout sauf un traitre n’aurait jamais accepté qu’on mette au garage les Forces Armées Centrafricaines durant deux ans. Au motif d’un embargo fictif les politiciens de l’heure ont laissé les groupes armés nationaux et étrangers terroriser les populations sur toute l’étendue du territoire et facilité un pillage d’anthologie de diamant, de l’or et autres métaux rares.

Mais c’est surtout le pragmatisme, le courage et la proximité de Jean Serge Bokassa avec le peuple centrafricain qui font sa force. Grand défenseur des libertés, et alors que la majorité de ses concurrents se terraient au Ledger Plazza, étaient au chaud à l’étranger ou se cachaient derrière les gros murs de leurs somptueuses villas lorsque les centrafricains étaient massacrés à fatima et à Kina, JSB était sur le terrain. Après avoir participé à une marche en mémoire des victimes de Fatima du 26 mai 2014, JSB avait déclaré au micro de RFI le dimanche 01 juin 2014 que celle-ci avait été organisée en « la mémoire de toutes les personnes mortes dans l’attentat de Fatima » Il avait également dénoncé le privilège de l’enclave du KM5 et avait exigé son désarmement « Le PK-5 jouit d’un statut privilégié » ce qui est « inacceptable », a-t-il martelé.

Bokassa avait aussi exigé dans ces revendications l’obligation du retour en service des FACA. « Il est inconcevable, a-t-il martelé, qu’un Etat digne de ce nom puisse ne pas avoir son propre système de défense, de sécurité. Nous ne pouvons pas assister … aux opérations de désarmement,… sans que nous même nous (Forces Armées Centrafricaines) puissions y prendre part ».

JSB fait désormais parti des nouveaux leaders que les centrafricains ont réclamé lors du Forum de Bangui. Ancien député et ministre, ces élections révèlent qu’il doit désormais jouer les premiers rôles et entamer la chasse des traitres égoïstes qui polluent le paysage politique centrafricain.Les mauvais perdants parmi lesquels figurent de nombreux prédateurs, des carriéristes, un pasteur véreux ou un ancien syndicaliste qui a abandonné la lutte des droits des travailleurs pour la juteuse fonction de transitaire attitré et gardien des intérêts des commerçants libanais, doivent cesser leur vœu machiavélique de la troisième transition.

La présidente Cathérine Samba-panza qui peine à appliquer les recommandations du forum de Bangui a désormais l’occasion de se rattraper en brandissant l’un de ses volets relatif au renouvellement de la classe politique. Le peuple centrafricain lui a déjà emboîté le pas en sanctionnant sévèrement ses bourreaux qui pensent que faire de la politique c’est rester de marbre devant les actes barbares ou garder un silence devant les délits et ne chercher qu’à devenir président « à tout prix ».

Il appartient désormais au jeune Jean Serge Bokassa de préserver ses acquis et ne pas décevoir les jeunes qui l’ont largement plébiscité.

Wilfried Maurice SEBIRO
Commentaires

Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment

Comment