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La Minusca optimiste sur l’issue des élections en Centrafrique
Publié le jeudi 7 janvier 2016  |  RJDH Centrafrique
Parfait
© Autre presse par DR
Parfait Onanga-Anyanga nommé à la tête de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca)
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Le chef de la Minusca, Parfait Onanga Anyanga, s’est dit confiant de la situation post électorale en Centrafrique. Il a exprimé cet optimisme ce jour lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Minusca.

Parfait Onanga Anyanga a annoncé que les candidats à la présidentielle, ont tous décidé, hier lors d’un diner de faire aboutir le processus électoral. Selon ce dernier. « Je retiens de cette rencontre, la détermination de l’ensemble de ces acteurs politiques centrafricains. Contrairement à ce qu’on a pu craindre, ils ont accepté de laisser poursuivre le processus électoral. Ils sont tous déterminés à faire en sorte que là où il y’a des irrégularités, et que « ces irrégularités soient exprimées car ce droit leur est reconnu par les textes en vigueur », a expliqué Le chef de la Minusca.

Ce dernier a indiqué qu’il n’y aura pas de crise post électorale « il n ya pas de crise à craindre après ces élections » renchérit le diplomate.

Parfait Onanga Anyanga a par ailleurs félicité la détermination et l’engouement du peuple centrafricain lors du vote du 30 décembre 2015 « nous sommes témoins, nous avons vu les Centrafricains amassés le long des bureaux de vote en file indienne, de toutes confessions confondues. Les Centrafricains sont unis pour aller dire une fois pour toute que, nous voulons changer l’histoire de notre pays par le vote et non par les violences. Et c’est ce message qu’il faut absolument préserver et qu’il faut tout faire pour véhiculer dans ce pays et à travers le monde » a-t-il rappelé.

Notons qu’au lendemain des élections du 30 décembre, une vingtaine de candidat à la présidentielle avait appelé à l’arrêt du processus à cause de nombreuses irrégularités qu’ils auraient relevées. Cette position a fait craindre une crise post électorale.
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